Ce n’est pas la première fois que des militaires livrent involontairement des informations à risque en utilisant des applications sportives.
Des utilisations imprudentes d’applications qui peuvent coûter cher
Le journal Le Monde a mis en lumière les résultats d’une enquête sur l’application de suivi de performances sportives Strava. Publiées sur cette application Strava, les activités sportives des militaires enregistrées à proximité des installations navales permettent de tirer des conclusions confidentielles des missions de la Marine.
Il n’est par exemple pas difficile d’identifier des militaires officiant sur les sous-marins nucléaires basés à l’Île Longue. Et de déduire ensuite les dates de mission des sous-marins lanceurs d’engins (SNLE).
Il s’agit pourtant de l’une des zones les plus sensibles de l’armée française, qui impose par ailleurs à chaque visiteur de passer par un scanner corporel, la détection d’explosif, la reconnaissance faciale et interdit d’avoir un téléphone portable.
Mais les données disponibles sur l’application Strava sont, elles, suffisantes pour en apprendre beaucoup sur le programme de service des sous-marins nucléaires sur lesquels servent des militaires qui. pour la plupart d’entre eux, utilisent leur vrai nom et laissent leur profil accessible à tous…
Pierre-Alain Depauw
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