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Des députés LREM parlent déjà de légaliser la GPA

La plateforme Citizengo communique :

Mercredi dernier, le Conseil des ministres a présenté le projet de loi (PJL) bioéthique qui sera présenté fin septembre à l’Assemblée nationale.

Guillaume Chiche et Aurore Bergé seront les rapporteurs du projet de loi à l’Assemblée nationale. Ces deux députés sont connus pour leurs prises de positions extrémistes sur les sujets bioéthiques…

Dans un Facebook live, Édouard Philippe a affirmé qu’il souhaitait un « débat apaisé ». Or alors qu’un internaute lui demande pourquoi il n’y a pas de réactions et de condamnations du gouvernement, des parlementaires de la majorité lorsque des appels aux meurtres / actes de violence sont adressés contre les militants opposés à ce projet de loi bioéthique (la manif pour tous)… il ne répond pas à la question…

On peut l’entendre dans tous les médias, ils ne veulent pas revivre les manifs de 2013, qu’il y ait une véritable opposition, des manifestations, ils veulent « un débat apaisé ». Derrière ce terme, c’est un véritable déni de démocratie qu’entend imposer le gouvernement français — qui donne des leçons de démocratie à tous les pays de la planète — en somme, vous avez le droit d’avoir un doute aujourd’hui, mais vous devrez être favorable à ce projet de loi bioéthique à l’automne, sinon vous êtes un extrémiste…

 

Guillaume Drago, professeur de débat public précise que « le débat est verrouillé à l’avance et l’opposition perd un espace de dialogue et de proposition ». Le juriste considère qu’« en rétrécissant l’espace du débat parlementaire, ce sont les institutions que l’on fragilise. Le vrai débat se passera ailleurs ». Car, par ailleurs, comme s’en inquiète Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, « les transgressions éthiques engendrent à terme la violence sociale » : « Il n’est pas acceptable que les résultats des états généraux de la bioéthique, dont la tenue est inscrite dans la loi, soient mis de côté au prétexte qu’ils ne correspondent pas à ce qui est attendu ».

La Belgique — qui a légalisé la PMA depuis longtemps — connaît une pénurie de gamètes, les dons de sperme en Belgique ne pouvant répondre qu’à 20 % de la demande environ. Depuis plusieurs années, les banques de sperme danoises Cryos et Nordic Cryobank pallient en partie ce manque.

La GPA (gestation pour autrui) approche

Le Journal international de médecine (JIM) précise que de nombreux professionnels de la santé sont opposés à la PMA sans père et encore plus à la GPA…

Dans le détail, seuls 30 % des professionnels qui ont répondu à notre sondage seraient favorables à cette autorisation dont 17 % dans le cadre d’une formule proche de celle qui a été retenue dans certains états des États-Unis (avec rémunération et contrat) et 13 % dans le cadre d’une GPA comparable à ce qui est autorisé en Grande-Bretagne, c’est-à-dire sans rémunération et contrat (mais peut-être avec des indemnités pour la gestatrice). À l’opposé, 68 % de nos répondeurs se sont prononcés contre cette autorisation dont 32 % en souhaitant des sanctions pour les GPA faites à l’étranger.

Plusieurs parlementaires de la majorité ont annoncé vouloir débattre de la GPA

Pour Blandine Brocard, député de la République En Marche « c’est l’argument phare, mais si on parle d’égalité, on ira vers la légalisation de la gestation pour autrui (GPA), car les couples d’hommes pourront légitimement revendiquer cela ». La députée est par ailleurs favorable à une facilitation de l’adoption des enfants nés par GPA à l’étranger.

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