Devant ces derniers, pour répondre aux accusations de rébellion, de sédition et de malversation, se sont présentés le vice-président de la Catalogne, Oriol Junqueras, et 8 autres ex-ministres destitués de la Généralité catalane. Il a été requis contre eux la prison préventive et permit la liberté sous caution de 50 000 euros pour un seul d’entre eux, Santi Vila, qui avait démissionné avant la proclamation unilatérale d’indépendance de la Catalogne, le 27 octobre.
Mais pas de Carles Puigdemont à leurs côtés qui dénonce depuis Bruxelles un « procès politique ». Son avocat assure qu’il collaborera avec les autorités espagnoles et belges « si elles le demandent ».
Cependant devant le refus de Puigdemont et de 4 autres ex-ministres catalans de comparaître, le parquet espagnol devrait demander leur arrestation et le juge espagnol délivrer un mandat d’arrêt européen.
Dans sa chronique de ce matin sur RTL, Eric Zemmour souligne que « Madrid a battu Barcelone à plate couture ». Il note également que cette affaire catalane a contraint « les institutions européennes à sortir de l’ambiguïté » par rapport à l’émergence des puissances régionales.
Contrairement à ce qu’auraient pu espérer les indépendantistes catalans, ils n’ont pas eu le soutien de Bruxelles qui s’est rangée derrière Madrid. Le fiasco de l’indépendance catalane signe la fin du rêve régionaliste et fédéral de certains à l’Union européenne…
Francesca de Villasmundo
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