Depuis la mort du colonel Chavez, le Venezuela sombre irrémédiablement dans la faillite économique et la guerre civile, le tout dans une atmosphère de propagande néo-marxiste qui infecte jusqu’à nos milieux.
Comme en Equateur, en Bolivie, au Brésil, voire en Argentine, le socialisme néo-bolivarien qui a pris pied en Amérique du Sud n’a tenu aucune de ses promesses sur le plan économique et a recours à la tactique classique de l’aile gauche de l’échiquier politique : la recherche d’un bouc-émissaire pour faire endosser le fiasco sociétal qui ne manque pas de suivre.
Premier exemple : le Venezuela, ou l’exemple caricatural d’une mauvaise gestion d’une enveloppe financière conséquente. La principale ressource de ce pays des Caraïbes est le pétrole, dont il dispose de la première réserve mondiale. Le pétrole est quasiment l’unique ressource du pays, dont il représente 96 % des exportations (le reste étant constituée de bauxite et de quelques produits agricoles tropicaux). Lorsque le pétrole atteint des sommets, le Venezuela devient riche. Mais dès que le cours s’effondre, et d’autant plus dans la situation actuelle, le pays n’a plus les moyens de faire face aux échéances les plus immédiates. On en arrive aujourd’hui à des situations ubuesque où Cuba connait des pénuries graves d’électricité parce que Caracas ne peut plus le livrer en pétrole (Moscou prenant le relais) conformément au mystérieux accord de 2002 où le régime de Chavez vendait à prix dérisoire du pétrole contre des médecins et surtout des experts en police politique. Faits que les aficionados du colonel para se gardent bien de rappeler…
Comme en Algérie, la manne des hydrocarbures a été dilapidée dans des réalisations démagogique et non dans une politique de développement industriel.
La situation du Venezuela n’est pas sans rappeler du Chili à l’époque de la calamiteuse présidence Allende. Caracas est devenue la ville la plus dangereuse du monde et la pénurie alimentaire commence à faire son apparition. Pas de femmes frappant sur des casseroles comme à Santiago en 1973, mais d’autres femmes tentant de passer en Colombie voisine (vil régime de droite aux magasins pleins) qui a été obligée d’ouvrir ses frontières. 40 % des enseignants n’assurent plus les cours, forcés de faire la queue pour se procurer à manger. Les cantines scolaires sont pillées et même les animaux du zoo de Caracas sont victimes du peuple affamé.
Sur le plan politique, le Venezuela est au bord de la guerre civile. Moustache stalinienne au vent, le Président Nicolas Maduro (qui a un air familier avec Manolo, bien connu des lecteurs de Tintin) se cramponne au pouvoir en violant délibérément la constitution, voire en faisant arrêter ou tuer les opposants à son régime. Les milliers de manifestants ? Des bourgeois à la solde des Etats-Unis. Les millions de signataires de la pétition demandant son départ ? Des faux fabriqués aux Etats-Unis. Et tout à l’avenant… Rappelons que le 4 septembre, le « président bien aimé » a été obligé de s’enfuit sous les quolibets de la foule, dans une scène qui ne fut pas sans rappeler la dernière apparition publique de Nicolas Ceausescu.
Maduro peut compter sur un puissant soutien médiatique à l’étranger. En France, le torchon stalinien Le Monde Diplomatique ne ménage pas son appui, en se faisant le réceptacle des thèses conspirationnistes les plus éculées. Thèses qui, par antiaméricanisme primaire, se répandent dans les milieux de la droite de tradition. Que les Américains ne soient pas des anges, personne ne le conteste, mais nier la crasse incompétence de Maduro et de ses sbires est une entorse grave à la vérité. Maduro est un président lamentable, comme Allende le fut en son temps, comme Hollande chez nous. Maduro, outre de l’argent opportunément placé au Panama (mettre de l’argent à gauche, c’est adroit, mais mettre de l’argent à droite, c’est la gauche), a hypothéqué la totalité des réserves d’or de son pays pour garantir un prêt à la… Goldman Sachs.
Un autre signe qui ne trompe pas, c’est la persécution de l’Eglise… En juillet, des séminaristes ont été agressé et laissés dans la rue en tenue d’Adam dans la ville de Merida. Les harangues anticléricales de Maduro ont porté leur fruits corrompus… Il est logique de voir le Venezuela sombrer dans la dérive paranoïaque qui, de l’Albanie à la Corée du Nord, fit les délices des régimes de gauche, le tout combiné au déni le plus grossier des partisans étrangers qui ne voient rien comme ils n’avaient rien vu sous Staline, Mao, Pol Pot…
Le cas de Brésil est similaire, nous allons l’étudier dans les heures qui viennent.
Hristo XIEP
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Oui, certains n’ont pas l’honnêteté de reconnaître que l’Europe est ce qu’elle est en raison de son appartenance au christianisme, mais d’autres qui ont cette honnêteté risquent de ne pas en avoir le courage.
Merci Mgr!
Après cette crèche au parlement du Conseil de l’Europe de Strasbourg, les préfets et les tribunaux vont-ils encore oser aller contre la crèche ? Le plus à craindre en définitive s’est l’auto-censure. Par lâcheté les gens devancent la volonté révolutionnaire. Quant à François, le pape, qu’en pense-t-il ? Lui qui a prononcé son discours à la gloire des Droits de l’homme dans ce même parlement du Conseil de l’Europe ?
Enfin, c’est très intéressant de connaître cet euro-député italien. Sans doute que les autres députés susceptibles de soutenir cette crèche étaient absents de Strasbourg, parce qu’il ne s’agit pas à Strasbourg de l’Union Européenne, mais du Conseil de l’Europe, ce qui est distinct du parlement européen de Bruxelles. Le Conseil de l’Europe date de 1949 et de nombreux pays en sont adhérents indépendamment de ceux de l’UE, comme la Russie par exemple.
C’est un peu comme une messe de réparation après le passage de Bergoglio au Parlement…
quelle est la version du « Ave Maris stella » Svp ?
elle est magnifique cette version.
Je ne comprends pas pourquoi il y a une crêche. Et pourtant je suis de par mon baptême chrétienne. j’adore les crêches et elles représentent toute mon enfance. Mais pardon pas au parlement Européen. Simple citoyenne Française. Endehors du parlement, juste à coté, mais pas à l’intérieur. J’ai juste l’impression que nous le peuple sommes plus à même de réfléchir sur des sujets de grande importance. On veut bien laisser les histoire de wc à ceux qui ont été élus. Mais pas ce qui nous permet de vivre en bonne intelligence, et étant française , dans le respect le plus strict de la loi de 1905.Bonne soirée
« Je ne comprends pas pourquoi il y a une crêche »
Sans doute parce que c’est la période de Noêl non ???? La crèche a le droite d’être PARTOUT, le Christ est venu sur terre pour sauver TOUT LE MONDE.
Si vous réagissez comme cela en tant que chrétienne, on se pose des questions sur vos convictions !
« Endehors du parlement, juste à coté, mais pas à l’intérieur »
comme il y a 2000 ans ? le petit Jésus et la sainte famille dehors ???
La crèche et une simple image qui représente la nativité. Et nous savons pertinemment que aujourd’hui, l’image est abondamment utilisée par les média pour faciliter la compréhension d’un message profane ou divin destiné à un ensemble de personnes plus ou moins croyantes. Ce qui n’a rien à voir avec le culte idolâtrique. Certes, le parlement européen est un édifice dédié à la politique européenne, et l’installation d’une crèche dans ses murs peut paraître inopportune, mais Dieu est présent en tout lieu, et puis, les Chrétiens et les non Chrétiens, ne peuvent renier les fondements de notre civilisation et notre histoire hélas ! Mis à mal par le vent d’apostasie qui sème la déculturation chrétienne. Ainsi donc, cette inoffensive crèche trouve sa place dans tous les lieux publics. Souvenons nous que pour le bicentenaire de la révolution française, un monument a été érigé sur la place publique de la commune de La Trinité, et que cela n’a nullement offusquer les laïcards, les Athées et les Chrétiens. Tout le monde a accepté cette « image révolutionnaire » qui rappelle une partie de notre histoire.
Vous supportez de voir des femmes voiler dans les lieux public! Mais une crèche dans un lieux public vous offense ? De grâce épargné nous la sacré loi sainte de 1905 qui écrasant tant de catholique dans leur foi.
Bravo du Québec, en espérant que la FSSPX s’inspire de ce genre d’action!