Demain, Viktor Orbàn, premier ministre de Hongrie de 1998 à 2002 et ensuite de 2010 jusqu’à aujourd’hui, lancera son dernier défi à l’Europe : un référendum dans lequel il demande aux électeurs de repousser le mécanisme pour une distribution équitable des « réfugiés » entre les 27 pays membres de l’union Européenne, mécanisme concocté par le Conseil européen. Si la consultation atteint le quorum de 50%, la Hongrie se placera formellement en-dehors du plan de répartition et n’acceptera que les « réfugiés » qui selon elle ont droit à l’asile politique.
La campagne a usé de slogans choc pour convaincre les Hongrois de voter non à la répartition :
« Pour nous chaque immigré, surtout s’il est musulman, représente un danger pour la sécurité. »
« Pour la Hongrie, ce n’est pas une solution mais un problème, ce n’est pas un médicament mais un poison, nous n’en avons pas besoin et nous ne la tolérerons pas. »
« Accepter le flux migratoire sous sa forme actuelle c’est comme aller à la guerre avec les mains levées. »
« Ou nous protégeons notre maison, ou nous la perdrons. »
« Le plan de distribution des migrants est un complot pour exporter les terroristes et les criminels en Europe de l’Est. »
« La décision de Merkel d’ouvrir les portes aux réfugiés a été un acte d’impérialisme moral. »
Inutile de dire qu’à Bruxelles, ils sont furieux de ce référendum. Ils craignent que la croisade d’Orbàn ne s’arrête pas là. Parmi les propositions d’Orbàn il y a, en effet, la modification des traités afin que soit restitué aux nations une partie des pouvoirs perdus.
De quoi faire frémir ces technocrates européens qui gouvernent d’une main de fer des pays dont ils n’ont cure. Ce qui les intéresse c’est leur idéologie mondialiste… et leur portefeuille !
Francesca de Villasmundo
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