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Ce 5 août, Poutine et Erdogan ont mené une nouvelle rencontre pour officialiser des négociations économiques, énergétiques et diplomatiques menées en coulisses depuis des semaines.

Selon le communiqué officiel, Vladimir Poutine a remercié Erdogan pour son entremise lors des négociations sur le blé ukrainien – qui permettent à l’Ukraine d’exporter à nouveau des céréales vers l’Afrique et le Moyen-Orient par voie de mer, mais qui lèvent aussi toutes les sanctions sur l’export des engrais et des productions agricoles de Russie et Biélorussie, ce qui devrait, peut-être, participer à détendre l’approvisionnement alimentaire mondial.

Poutine et Erdogan se sont aussi entendus pour commencer à commercer en roubles, notamment pour les fournitures de gaz russe en Turquie via le gazoduc TurkStream – qui est aussi le seul gazoduc entre la Russie et l’UE où les flux de gaz exportés par la Russie ne chutent pas cet été.

De fait, cela rend l’UE encore plus dépendante de la Turquie si la Russie coupe complètement ses exportations par l’Europe de l’est.

La dédollarisation devrait aussi concerner d’autres coopérations, notamment dans les domaines de la construction et de la défense.

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Pierre Gouverneur
il y a 2 années

Erdogan peut-il être considéré comme alliè soucieux de nos intérets, … ,d’autant moins qu’il contribue, en bon mohamétant, à islamiser la France, par la cnstruction de mosquées, notamment …., tout entransformant Ste Sophie en mosquée … Combien de pays musulmans acceptent la présece d’édifices chrétiens ou juifs sur leur territoires ?
Assez d’illusions mortifères !
Le bon sens invite au respect de chacun et de l’dentité de chaque Nation en son sein, ce qui implique la nécessité de ne pas se laisser envahir par des immigrés qui font fi de notre identité, pour imposer la leur.
Honte à nos dirigeants qui, depuis nombre d’années, permettent l’existence et le développement de territoires conquis par ceux qui nous exploitent et haïssent jusqu’à agresser nos forces de l’ordre.
Nous sommes en quasi guerre civile, et nous ne voulons piteusement pas l’admettre. Si on ne réalise pas l’urgence de combattre ceux qui nous agressent, avec la fermeté qui s’impose, .. quelle digité, quel espoir, nous restent-ils ?
Devant le constat de la dégradation qui se généralise en quasi tout point, ne devons-nous pas, tel De GAULLE, ne pas tout faire pour libérer et redresser notre pays qui en a grand besoin, en quasi tout point ?

Fracasse
Fracasse
il y a 2 années

VLAD L’EMPALEUR

Au fond ce qu’a fait notre Vladimir, si injustement décrié, c’est d’appliquer à l’Europe et à l’ensemble du Monde, ce qui a fait la success story de l’Amérique, et que l’on peut résumer ainsi :

« Tu vois le monde se divise en deux catégories. Ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi maintenant, tu creuses car c’est moi qui ait désormais le révolver et qui fabrique les balles qui vont avec. »

Vladimir, il en a eu vraiment assez de creuser, alors il a commencé par s’armer avec des armes du futur que même l’Oncle Sam n’arrive pas à créer, ni à copier. Ensuite Vladimir a fabriqué pendant 20 longues années une économie de guerre antichoc monétaire. Pour cela il a dédollarisé son économie, accumulé de somptueuses réserves d’or, et nec plus ultra : désendetter la Russie pour qu’elle ne soit plus tributaire du bon vouloir de ses créanciers internationaux. Et plus encore, pour que la Russie n’est plus jamais recours aux « Affameurs du FMI », à leurs prêts usuraires, et aux restructurations économiques et sociales telles que voulues par les Néo Conservateurs américains, de tous temps les véritables Maitres des Etats-Unis.
Au point que la Banque centrale russe suggère désormais aux entreprises russes de se débarrasser de leurs dollars et de leurs euros, au profit de dénominations dites « amicales ». En langage clair cela signifie que la Banque centrale russe a appelé les fabricants et les fournisseurs de services non financiers à convertir leurs avoirs en dollars et en euros en monnaies « amies » telles que le yuan chinois. Des mesures supplémentaires seront prises pour réduire les opérations bancaires dans ces monnaies, a ajouté le régulateur.
En mai, le ministre des Finances Anton Siluanov a qualifié le dollar et l’euro de « monnaies toxiques » pour la Russie, leur utilisation ayant été restreinte dans le pays dans le cadre de sanctions occidentales sans précédent.
Mais plus encore, en imposant le paiement de ses matières premières en rouble, notre Vladimir met à mal toute l’architecture financière mise en place par les Etats-Unis depuis 1945 et plus particulièrement depuis 1971 qui a vu la rupture du Dollar avec l’Or. Pour les Russes, terminé le règne du pétrodollar, place désormais au pétro-rouble adossé à l’Or.
Bref ce à quoi l’on assiste là, est une deuxième révolution russe, mais cette fois c’est une révolution monétaire ! Où pour une fois le nerf de la guerre est non pas l’idéologie, mais l’argent en tant qu’agent de transmission de la richesse. Une richesse non plus adossée sur de la dette libellée en « Dollar militarisé », mais sur des Matières Premières libellées en Rouble et transformables en or.
« Les moutons enragés » 5 août 2022

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