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Découvrez la Salle des trésors impériaux russes du Musée royal de l’Armée, à Bruxelles

Découvrez la Salle des trésors impériaux russes du Musée royal de l’Armée, à Bruxelles

Si vous êtes passionné d’histoire impériale russe et si vous passez par Bruxelles, il est absolument nécessaire de vous arrêter au Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire qui trône dans le magnifique parc du Cinquantenaire.

Depuis 1936, ce Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire abrite l’une des plus grandes collections au monde d’objets ayant appartenu à des soldats russes de l’époque tsariste.

Des uniformes des Tsars

Cet impressionnant ensemble, composé de pièces provenant d’anciens musées régimentaires russes, d’associations ou d’officiers de la garde impériale (cosaques, lanciers, chevaliers-gardes, grenadiers…), du lycée impérial Alexandre et du Corps des Pages, est exposé depuis 2001 dans une salle spécialement aménagée à cet effet.

On y découvre des armes de luxe, de l’argenterie du mess des officiers cosaques de la garde impériale de Saint-Pétersbourg mais aussi des tenues ayant appartenu aux tsars Nicolas Ier (1825-1855), Alexandre II (1855-1881) et Alexandre III (1881-1894) ou encore au tsarévitch Alexis (1904-1918). Parmi les pièces maîtresses, une série de trompettes en argent et un imposant bol à punch de 53 kg en argent massif, orné de saynètes peintes à la main.

Depuis 2017, la Salle des trésors impériaux russes du Musée royal de l’Armée s’est encore enrichie d’un remarquable ensemble d’objets, parmi lesquels des trophées de concours hippiques militaires, de l’argenterie de bureau et des décorations ayant appartenu à deux officiers du régiment de cosaques Atamanski de la garde impériale.

Les autocanons mitrailleuses (ACM) belges

Enfin, plusieurs objets relatent la fantastique épopée des autocanons mitrailleuses (ACM) belges, un corps militaire composé de volontaires partis en voitures blindées en septembre 1915 combattre sur le front russe avec les armées du Tsar Nicolas II. Le groupe n’est rentré en Belgique qu’en 1918, en passant par un morceau de la Chine et les États-Unis !

Pierre-Alain Depauw

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