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Décès d’Elisabeth II après 70 ans de règne : la maçonnerie en deuil

Buckingham Palace a annoncé hier, 8 septembre 2022, le décès de la reine Elisabeth II dans sa résidence de Balmoral en Ecosse.

La nouvelle du décès a été donnée à 19h34 par le palais de Buckingham dans un communiqué : « Sa Majesté est décédée paisiblement cet après-midi à Balmoral », indique-t-on. Le texte précise, en référence à Charles et Camilla, que « le roi et la reine consort resteront à Balmoral ce soir et reviendront à Londres demain ». La BBC a suivi l’annonce d’une minute de silence et du son de l’hymne God Save the Queen. Le drapeau flotte sur le palais de Buckingham en berne et des centaines de personnes en pleurs se rassemblent sans cesse devant le palais, déposant des bouquets de fleurs. Selon l’opération London Bridge is down (le protocole prévu pour la mort du Souverain), la période de deuil pour la mort d’Elizabeth II durera 10 jours, jusqu’aux obsèques : dans cette phase les événements sportifs seront reportés, de grands écrans seront installés dans tous les principales villes du pays pour suivre la couverture médiatique. Dans quelques jours, suite à « l’opération Licorne », le corps de la reine sera transféré de Balmoral à Édimbourg et de là à Londres.

Samedi 10 septembre à 10 heures, Charles III sera proclamé roi du haut d’un balcon du palais Saint-James : à partir de ce moment, le cérémonial comprend des étapes bien précises qui conduiront aux obsèques solennelles le 17 septembre. Entre autres, le voyage du cercueil du souverain, en train, dans la nuit, d’Édimbourg à Londres.

Elisabeth II s’est éteinte à l’âge de 96 ans et après 70 ans de règne. Quoi qu’on puisse penser de la monarchie britannique, on peut rendre hommage à la discrétion et à la ténacité d’Elisabeth II. « Never complain, never explain » fut sa devise, scrupuleusement respectée tout au long de son règne, et ce malgré les nombreux scandales, épreuves, adversités, exposés au public, qu’elle a eu à traverser. Elle a maintenu solidement le rôle du monarque en tant que symbole et représentant factuel de toute la nation. Elle a assuré la continuité des institutions politiques, d’une tradition, d’une identité nationale et de civilisation dans une époque d’instabilité et de bouleversements politiques, économiques, sociaux-culturels comme jamais l’occident n’en a connus.

Mais Elisabeth fut aussi l’héritière de la monarchie britannique et de son occultisme, en partant de son prénom : Elisabeth. « La première Elisabeth fut la véritable créatrice de la puissance britannique : la souveraine qui humilia l’armada invisible des maladroits Espagnols, celle des premières colonies d’Amérique du Nord et de l’Inde. Mais aussi, avec le recul, une figure inquiétante, avec une cour peuplée des occultistes les plus ambigus et sulfureux : la reine qui est stipulé le Pacte pour obtenir la domination du monde, à la cour de laquelle est né le rêve de « l’Ordre Nouveau » (celui qui, quelques siècles plus tard, s’appellera le Nouvel Ordre Mondial) » rappelle le professeur de lettres et chercheur en anthropologie italien, Gianluca Marletta qui continue sa notice nécrologique d’Elisabeth ainsi :

« La seconde ELIZABETH semble avoir bouclé un cycle : non seulement le cycle de l’empire britannique mais peut-être celui de tout l’Occident et du monde moderne qui est une invention anglaise.

« Cela sonnera peut-être étrange aux oreilles de nos contemporains, mais un souverain/souverain représente, même malgré lui, un « pont » vers d’autres dimensions (célestes ou obscures), à l’instar de ce que représentent les Prêtres sur d’autres plans. Pour cette raison, les souverains sont bien plus que des « chefs d’Etat » – et certains en Angleterre et au-delà je pense qu’ils le savent bien…

« Pour comprendre quel pouvoir est attribué aux souverains britanniques dans certains « cercles » qui s’y connaissent beaucoup, regardons deux dessins animés « inoffensifs » pour enfants : « The giant hunter » et « The great gentle giant – GGG ». Dans les deux films, vous trouverez l’idée que la Couronne anglaise a le pouvoir sur le « monde des géants » (le monde sombre et terrible de ceux qui « ont défié le Ciel », Gog et Magog, dont les statues ne sont pas par hasard placées à l’entrée du Ville de Londres …). »

Ainsi la franc-maçonnerie mondiale est en deuil et les loges maçonnes ont-elles envoyées leurs condoléances à la cour britannique.

Son successeur Charles III sera un digne représentant de cette face obscure de la monarchie britannique : psychologiquement plus fragile que sa mère, il est une proie pour les idéologues contemporains. Il professe un écologisme fondamentaliste assaisonné de malthusianisme, et a comme grand ami Klaus Schawb.  Présent régulièrement à toutes les grandes messes du mondialisme, des COP au Forum Economique Mondial de Davos, il est un collaborateur privilégié de la Grande Réinitialisation en marche. Nulle doute que la maçonnerie mondiale voit son arrivée sur le trône de Buckingham Palace comme une aubaine.

Laissons la conclusion à l’anthropologue Marletta :  

« Ici, en nous revenant, la mort d’Elizabeth II sonne comme (un énième) signe de la fin d’un cycle et confirme un « sentiment » qui est dans le cœur de beaucoup.

« Et quiconque a des oreilles pour entendre, comprenne. »

Francesca de Villasmundo

 

  

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