Laissons parler un peu les images avant de reprendre le fil de la parole et de s’aventurer à spéculer. A chacun de tirer ensuite ses propres conclusions. 
Cet attentat sentait le soufre à bien des égards.
 
Tout d’abord, il venait à point nommé pour servir de diversion et faire oublier aux Français la tyrannie des mesures sanitaires. 
Ensuite, car la ruse est vieille comme le monde qui consiste à désigner un ennemi commun, ou bouc émissaire, à la vindicte populaire. “Divide ut regnes” ou encore: diviser pour régner, est une tactique imparable, qui marche à tous les coups tant le peuple a la mémoire courte.
 
Elle marche encore mieux lorsque le bouc émissaire (en l’occurrence les musulmans, dénommés “islamistes” pour éviter les “amalgames” tant de fois décriés) a lui-même un ‘casier judiciaire’ chargé, en termes de provocations, insoumissions et délinquance. Tous ces griefs que l’on peut avoir, non sans fondement, contre lui augmentent la plausibilité qu’il ait pu être, en fait, l’agresseur.
Cette technique est d’autant plus efficace avec un peuple à l’identité blessée. C’est le cas des Français mis à bout de nerfs par une immigration tous azimuts et la préférence visible donnée à l’étranger, lequel arrive souvent comme en territoire conquis, avec plaintes et revendications. Nicolas Sarkozy l’avait même martelé …mais à ses chers amis Saoudiens« : “Rien n’est plus dangereux qu’une identité blessée, qu’une identité humiliée”.
Quel raffinement dans la cruauté pour un gouvernement pourri que de soumettre les autochtones à des brimades et vexations savamment distillées, puis de le mobiliser contre “l’intrus” pour faire oublier ses propres turpitudes …
 
Ce dernier “attentat” se situe enfin dans la lignée de bien d’autres opérations sous faux drapeau qui l’ont précédé, Benghazi, Charlie, le professeur d’anglais John Dowling, où c’est toujours le même scénario que l’on rejoue, sans se lasser : des caricatures offensantes (elles le sont) du prophète des musulmans qui les fait tomber sur leur épée puisque le jihad, en somme, fait partie de leur ADN (bizarre qu’on ne s’en soit pas souvenu avant de signer le Pacte sur l’immigration). Là-dessus, un attentat est commis, les Français  tombent en masse dans le panneau dressé par leurs dirigeants machiavéliques. Puis on s’indigne, on manifeste, on honore les victimes avec des fleurs, des bougies, des nounours ou même …comble du ridicule… des ballons.
Quel spectacle pitoyable que celui offert par un peuple bâillonné, mais mobilisé autour d’une  mythique “liberté d’expression” qu’il a perdue depuis bien longtemps. Quand le droit à l’obscénité devient l’étendard derrière lequel une nation qui fut grande  se rallie aujourd’hui, de quelle liberté parle-t-on ? Et quelles “valeurs” défend-on ?

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