« La justice a obligé l’État à donner le statut de réfugié à cette famille », explique un haut fonctionnaire au Point. « Comme il a obtenu la protection de l’État en 2011, le permis de séjour lui a été accordé automatiquement à sa majorité. »
Ainsi au mois de mars 2020, grâce à ce statut de réfugié, Abdoullakh Anzorov s’est vu délivrer sa carte de séjour, faisant de lui un adulte en situation régulière.
Le corps du professeur d’histoire a été découvert décapité vendredi en fin d’après-midi à Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines. Quelques jours auparavant, il avait présenté en classe des caricatures de Mahomet lors d’un cours sur la liberté d’expression, suscitant des fortes critiques des imans et des parents musulmans, voire une fatwa.
Abdoullakh A. a été abattu par la BAC Conflans-Sainte-Honorine. Après avoir découvert la victime, les forces de l’ordre ont tenté d’interpeller l’individu qui les menaçait d’une arme blanche. Avant d’être abattu, il a crié « Allah akbar », selon une source proche de l’enquête.
Le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, a confirmé que l’assaillant était un jeune Russe tchétchène de 18 ans né à Moscou, qui habitait à Évreux. Il était connu pour des antécédents de droit commun, mais disposait d’un casier vierge, et n’était pas connu pour sa radicalisation. Il disposait du statut de réfugié et d’un titre de séjour délivré en mars dernier et valable jusqu’en 2030. Les policiers ont retrouvé sur lui un poignard, une arme de poing de type Airsoft et cinq cartouches de gaz. « Un second couteau d’une longueur totale de 35 centimètres, ensanglanté, était découvert à une trentaine de mètres du lieu du crime », a fait savoir le procureur.
Face à l’atrocité de l’acte, la Russie, via un porte-parole de la représentation russe à Paris à l’agence Tass, a fait savoir que « ce crime n’a rien à voir avec la Russie, étant donné que cet individu vivait en France depuis douze ans et avait été accueilli par la partie française ». « En l’occurrence, l’important n’est pas où il est né, mais où, quand et comment il a été converti à une idéologie terroriste que la Russie condamne, bien sûr, sous toutes ses formes » continue le porte-parole. Selon lui, l’assaillant présumé qui a été tué, Abdoullakh A., est arrivé en France à l’âge de 6 ans avec toute sa famille, qui a obtenu le statut de réfugié. Ce statut, toujours selon la même source, conduit automatiquement à une déchéance de la nationalité russe. « Il n’y a jamais eu de contacts avec l’ambassade », a par ailleurs déclaré le diplomate, disant à l’agence Ria Novosti que l’ensemble de ses informations sur l’assaillant proviennent des autorités françaises.
A travers le jugement de la Cour Nationale du Droit d’Asile on apprend également que la Pologne, préoccupée avant tout par la sécurité de sa population, avait refusé d’accorder le droit d’asile à la famille Anzorov, dont le père se trouvait être un soutien des combattants islamistes tchétchènes.
Après le mineur isolé pakistanais, de religion coranique lui-aussi, qui a grièvement blessé deux personnes avec un hachoir le 25 septembre dernier, et dont un juge pour enfants avait refusé de procéder à des examens médicaux de probation (expertise osseuse) permettant de déterminer l’âge réel de l’homme ainsi que le demandait l’aide sociale à l’enfance (ASE) du Val d’Oise qui avait de sérieux doutes quant à sa minorité, voilà une autre triste affaire de terrorisme islamiste qui témoigne de cet épouvantable laxisme des juges, imprégnés qu’ils sont jusqu’à la moelle par l’idéologie droitsdel’hommiste favorable aux assassins, aux clandestins, aux délinquants, aux envahisseurs et à tout ce qui déconstruit et assassine la France.
Réunion du club Mickey place de la république. #SamuelPaty pic.twitter.com/itqGDcRhKf
— Régis de Castelnau (@R_DeCastelnau) October 18, 2020
Francesca de Villasmundo
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