Paradoxe de notre temps, il se développe une nouvelle forme d’immigration en vue de fuir l’immigration ! Ou faut-il parler d’exil pour fuir l’invasion migratoire ? Toujours est-il que s’observe un nouveau phénomène : des Allemands s’installent en Hongrie pour retrouver un quotidien dépourvu des joies du multiculturalisme forcé.
Depuis 2015, l’Allemagne a accueilli près d’un million et demi de demandeurs d’asile, et a dépensé 20 milliards d’euros pour héberger et former les réfugiés. Au grand dam de certains compatriotes d’Angela Merkel, qui trouvent que leur gouvernement « ferait mieux d’augmenter les retraites au lieu d’aider les migrants ». Exaspérés, ils déménagent donc… en Hongrie, et notamment autour du lac Balaton, une région touristique et viticole à deux heures de route de Budapest.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban est connu pour avoir pris des mesures pour protéger les frontières de son pays et refuser l’immigration de grand remplacement promue par le mondialiste George Soros. Viktor Orban a notamment fait construire une double-clôture à la frontière et rendu particulièrement difficile l’obtention du droit d’asile. « La Hongrie est l’une des dernières régions d’Europe sans migrants », se félicite-t-il. Et c’est justement ce qui attire les Allemands qui viennent s’y installer. Ils sont ouvriers qualifiés ou cadres supérieurs. FranceInfo leur a même consacré un reportage. On y entend Karl Ruppert, un retraité originaire de Rosenheim, en Bavière. Avec sa femme, ils viennent d’acheter une belle maison avec jardin et vue sur le lac Balaton. Ancien responsable de la communication chez un fabricant de tabac, Karl explique pourquoi il a choisi de vivre en Hongrie :
« Orban empêche son pays d’être submergé par les réfugiés, et c’est l’une des principales raisons pour lesquelles on s’installe ici. »
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