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De Pegida à Legida, les anti-islam, interdits à Dresde, manifestent très nombreux à Leipzig en Allemagne

Photo de la manifestation Legida de Leipzig, le 21 janvier 2015

Interdits de manifestation à Dresde par la police sous le prétexte commode de menaces islamistes,  Pegida, devenu Legida manifestent ce soir à Leipzig…. les « patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident », dont l’acronyme est Pegida, espèrent rassembler plus de 60 000 personnes le long d’un itinéraire qu’ils ont publié sur leur compte Facebook. Ce chiffre représenterait un nouveau record d’affluence pour ce mouvement qui était parvenu à attirer dans la capitale de la Saxe 25 000 manifestants le 12 janvier dernier, soit cinq jours après les attentats islamistes commis à Paris.

Les chiffres ne sont pas encore connus, voir la vidéo de la marche ci-dessous, néanmoins ils semblent avoir gagner leur pari. 

L’interdiction du rassemblement par la police la semaine suivant les attentats avait provoqué un vaste débat en Allemagne, dont les gros medias français toujours attentifs à ce qui se passe outre-Rhin n’ont pas jugé utile de parler. La Frankfurter Allgemeine Zeitung jugeait que cette interdiction de manifester était un signe de faiblesse. Le quotidien de Dresde, Sächsische Zeitung, estimait quant à lui que l’État devait s’assurer de faire respecter le droit de manifester. LeTagesspiegel de Berlin pensait que Pegida n’avait besoin « ni de compassion ni de solidarité, mais uniquement de la garantie du droit ». (Source)

Comme les autorités démocratiques de nos nations réunies dans l’Union Européenne abondent en  jugements péjoratifs sur ces manifestations populaires, elles craignaient que l’interdiction de Dresde ne risquât de renforcer encore ce mouvement en persuadant toujours plus d’Allemands de soutenir sa cause. Il fallait trouver un moyen d’empêcher la manifestation, plutôt  que d’écouter le peuple s’exprimer librement et d’en tenir compte. Mais non, il faut dénigrer et empêcher ce qui ne va pas dans le sens du Grand remplacement. La marche de ce mercredi soir à Leipzig est en ce sens très importante. Une faible mobilisation confirmerait que Pegida ne parvient pas à rassembler les foules en dehors de la capitale de la Saxe. Or, si on observe la vidéo ci-dessous, de cette manifestation, elle semble avoir eu un important succès. Il faut la laisser défiler pour que les gens se rassemblent.

Il a bien sûr fallu fouiller dans la vie des organisateurs pour déstabiliser le mouvement. Alors qu’en Ukraine les néo-nazis sont les alliés de l’Union Européenne et règnent dans les ministères, il semble que concernant Pegida, le moindre soupçon soit une marque indélébile. Et quand les autorités étatiques cherchent à semer l’opprobre, elles trouvent, mais personne n’est obligé de les croire. Elles ne sont plus crédibles depuis qu’elles fricotent avec les néo-nazis en Ukraine.

Déjà le Point se réjouit: « Le passé des organisateurs de Legida, le pendant de Pegida à Leipzig, aurait pourtant de quoi effrayer les foules. Son porte-parole, Jörg Hoyer, a longtemps vendu sur la Toile des souvenirs du Troisième Reich, comme le montre une enquête approfondie du journal Die Welt. Ses « clients » pouvaient ainsi acheter sur son site un exemplaire de Mein Kampf pour 100 euros ou une boucle de ceinture de soldat SS contre la modique somme de 60 euros.

Les médailles militaires datant de 1933 à 1945 étaient, pour leur part, bradées pour des prix à partir de 45 euros. Un autre organisateur de la manifestation de ce mercredi soir est un hooligan bien connu des services de police. Les racines de ces hommes ancrées dans la fange ne semblent toutefois pas inquiéter les « patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident ».

En effet, le leader de Pegida à Dresde n’est pas, lui non plus, blanc comme neige. Lutz Bachmann est actuellement en liberté conditionnelle pour divers délits liés notamment à des trafics de drogue. Une photo publiée aujourd’hui dans plusieurs journaux allemands, dont le quotidien le plus lu du pays Bild, le montre même affublé d’une petite moustache et d’une longue mèche brune à la Adolf Hitler. Ce cliché a été jugé authentique par la porte-parole de Pegida, Kathryn Oertel, qui parle d’une simple « blague ». On rigole…

Le leader de Pegida s’est cru obligé de démissionner, suite à la révélation de ce vieux  grimage, afin de ne pas nuire au mouvement. La photo révèle parfaitement que ce grimage s’est fait chez le coiffeur, avec le lavabo en arrière-plan. 

Si tous les histrions qui se sont amusés à se grimer en Hitler étaient fusillés, cela satisferait-il le journaliste du Point ? Et quels crimes abominables pour des petits-fils ou arrières petits-fils de soldats du IIIè Reich que d’avoir des objets de cette époque à vendre! En France la vente de ces objets est interdite, mais il ne semble pas que ce soit le cas en Allemagne. Par contre la vente du « Manifeste du Parti communiste » de Engels, rassurez-vous, est complètement autorisée, et cela partout ! Pourtant, les crimes imputables au communisme n’ont jamais été surpassés par aucun régime. 

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