Dans un Formidable appel à l’immigration en direction du Proche Orient et de l’Afrique, Pierre Moscovici claironne que « trois millions de personnes supplémentaires devraient arriver dans l’Union européenne » de 2015 à 2017, pour le plus grand bien des Européens!
Ceci dans un rapport de plus de 200 pages de projections économiques de la Commission européenne, destiné à faire prendre des vessies pour des lanternes.
Avec un toupet sans borne Pierre Moscovici déclare au nom de la Commission européenne le jeudi 5 novembre, que ce torrent migratoire devrait avoir « un impact sur la croissance économique qui serait faible mais positif pour l’Union européenne dans son ensemble ». Selon lui cela devrait «augmenter le produit intérieur brut (PIB) de 0,2 à 0,3 % d’ici à 2017 ». Cet effet dit-il encore, de « l’arrivée sans précédent d’un grand nombre de réfugiés » dans l’Union sera « plus important pour les pays d’accueil » et « dépend des politiques d’intégration ». Il a le toupet d’oser ajouter que cette évaluation « vient combattre un certain nombre d’idées reçues et conforter la politique du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker ».
Jean-Claude Junker est l’immigrationniste qu’il faut au grand patronat pour faire baisser les salaires d’une population déracinée et maléable à merci.
L’arrivée des demandeurs d’asile pourrait avoir un léger impact économique positif
Les présentes prévisions fournissent une première évaluation de l’incidence économique de l’arrivée d’un grand nombre de demandeurs d’asile dans l’UE. Alors que, dans un premier temps, les dépenses publiques supplémentaires font augmenter le PIB, un impact positif supplémentaire sur la croissance est attendu, à moyen terme, du fait de l’augmentation de l’offre de main-d’œuvre, pour autant que les politiques adéquates soient mises en place pour faciliter l’accès au marché du travail. Pour l’UE dans son ensemble, l’effet sur la croissance est faible, mais il peut être plus important dans certains États membres. (Communiqué de la Commission européenne)
Avec un tel mépris des réalités, alors que les clandestins pèsent d’une façon insupportable sur les aides sociales, le chômage et la fiscalité, Bruxelles se lave les mains de l’arrivée massive de musulmans en termes de déstabilisation des sociétés européennes de civilisation chrétienne. Lesquelles sont contraintes d’accepter leur propre remplacement au prix de phénoménales souffrances et de profondes secousses dont les guerres larvées que nous connaissons déjà ne sont qu’un faible aperçu. Des souffrances imposées par des oligarques cosmopolites et apatrides, comme M. Moscovici, celui-ci ayant échangé sa casquette de ministre français pour celle de commissaire européen.
Mais ce n’est pas tout, les mondialistes se serrent les coudes: Le rapport sur les besoins financiers pour cet hiver en Europe du Haut commissariat pour les Réfugiés (HCR), organe de l’ ONU, envoie un grand appel d’air aux candidats à l’immigration et révise lui aussi à la hausse ce même jeudi les arrivées de clandestins en Europe. Selon ce rapport 600 000 personnes supplémentaires viendront de Turquie en quatre mois, alors qu’environ 750 000 sont déjà officiellement entrés en Europe en ce début du mois de novembre. Le HCR considère maintenant que des pays comme l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie, l’Italie, le Monténégro, la Roumanie et le Kosovo risquent à leur tour se subir cette crise migratoire.
Autant de clairons qui viennent résonner comme des appels tonitruants aux oreilles de gens en quête d’illusoires paradis économiques. Tout cela au profit de qui, faut-il se demander ? Ce mélange des civilisations, ces déracinements, et cette submersion alimentée en contre-partie par les non-naissances dues à l’encouragement aux avortements dans les pays d’accueil, sert deux pôles mondialistes qui se soutiennent: le gros capital sans frontières à la recherche d’esclaves sans repères, et l’idéologie mondialiste du melting pot, du métissage, de l’effacement des nations et des cultures. Ainsi que l’expose très bien dans son livre, Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, Philippe de Villiers, nous sommes dans une ère de retour aux féodalités. Les seigneurs étant les entreprises multi-nationales qui désormais chapeautent les Etats, et les grandes idéologies du déracinement et du mélange qui sont propagées comme des masques vertueux pour faire accepter les appétits de ces seigneurs d’un nouveau genre.
Emilie Defesne
emmiliedefresne@medias-presse.info
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !