« Recalibrer » la liberté de pensée, mettre en place un passe carbone, ce ne sont là que deux des idées dérangeantes de Davos.

Dans cette ville hyper-sécurisée de Suisse, se réunit du 22 au 26 mai 2022, le Forum économique mondial qui est devenu l’événement le plus célèbre, qui réunit les hommes politiques, les financiers apatrides, les technocrates mondialistes et les entrepreneurs les plus influents pour discuter de questions économiques et sociétales.

Si d’une part l’événement de Davos est reconnu pour avoir acquis au fil des dernières années, une immense puissance lobbyiste sur les gouvernements, les institutions internationales et les organismes supra-nationaux, on ne peut certainement pas dire que cette édition ait commencé avec les meilleurs espoirs : la commissaire australienne à la sécurité électronique, Julie Inman Grant, est devenue une porte-parole d’un véritable hymne à la censure.

« Je pense que nous devrons réfléchir à un recalibrage de toute une gamme de droits humains qui se manifestent en ligne, de la liberté d’expression à la liberté de violence en ligne. »

Limiter le droit à la parole : c’est l’idée et la direction qui, selon la politicienne australienne, devrait être promue par les élites mondiales, espérant plus de sécurité. La logique semblerait en effet celle, typique d’une mentalité marxisante, de priver les gens d’exprimer leurs opinions, ou plutôt celles qui ne correspondent pas à celles « dictées », fût-ce en sous-main, par la respectabilité politiquement correcte.

Des phrases à ne pas sous-estimer, compte tenu également de l’importance de celle qui les a exprimées : Grant travaille en fait actuellement avec le Conseil pour la politique de genre de la Maison Blanche et avec le gouvernement danois.

Immédiatement, sa sortie a suscité des réponses à ce qui peut apparaître comme une manifestation d’autoritarisme justifiée par la volonté de protéger les peuples : le journaliste canadien Andrew Lawton a aussitôt rapporté sur twitter la vidéo du discours de Davos, expliquant – sans si ni mais – que tout était vrai sur la demande d’endiguer le droit d’expression. D’autres se sont contentés de commenter d’un dur « Non ».

Les déclarations de Julie Grant sembleraient identifier le nouvel ennemi dans la liberté d’expression, entraînant ainsi les bien-pensants du monde à diriger les masses vers une véritable censure établie. Evidemment, les élites de Davos n’y seraient pas assujetties. Un absolutisme et un contrôle dangereux se cachent derrière les déclarations de l’Australienne, non démenties par personne au cours du débat, malgré le fait que le forum le plus important pour le monde de l’économie se montre toujours bien disposé – peut-être seulement en paroles – aux questions concernant le respect et la protection des droits fondamentaux, objectivement foulés aux pieds dans ces déclarations.

Autre idée misant à un contrôle des populations, cette fois-ci au nom du climat, vantée par le président d’Alibaba, J. Michael Evans. Il a annoncé, avec un plaisir certain, le développement par sa société d’un « outil de suivi de l’empreinte carbone individuelle » pour surveiller ce que vous achetez, ce que vous mangez et où/comment vous voyagez :

« Nous développons, grâce à la technologie, une fonction permettant aux consommateurs de mesurer leur propre empreinte carbone. Qu’est-ce que cela signifie ? C’est de savoir où ils voyagent, comment ils voyagent, ce qu’ils mangent, ce qu’ils consomment sur notre plateforme. Donc : Un tracker individuel de l’empreinte carbone. »

Et le milliardaire de continuer :

« La troisième chose, nous l’appelons « Green Travel ». Nous avons au sein de notre entreprise quelque chose qui s’appelle AMAP – une cartographie, comme Google Maps ou Ways – et une entreprise de destination de voyage. Donc, ce que nous allons permettre aux gens de faire, c’est, tout d’abord, de calculer le meilleur itinéraire et le plus efficace, ainsi que le moyen de transport le plus efficace. Ensuite, s’ils profitent de ces recommandations, nous leur donnerons des points bonus qu’ils pourront échanger ailleurs sur notre plateforme. Ainsi, ils sont incités à faire le bon choix, même si on leur offre la possibilité de faire le mauvais choix. »

Pour arriver à Davos, tout ce petit monde select et entre-soi, qui milite pour la réduction des voyages des autres, est arrivé en jet privé. Les restrictions de déplacements, comme la censure, c’est pour les gueux…

Le grand progressisme des élites mondiales n’est finalement qu’une question de forme et cache le désir d’un retour, mais à l’échelle mondiale cette fois-ci, de l’univers concentrationnaire communiste dont le capitalisme ultra-libéral est le meilleur allié -les possédants d’un côté, ceux qui se réunissent à Davos pour discuter du sort du monde et construire leur monde d’après, et de l’autre tous les travailleurs dépossédés de leur nation, de leurs identités, de leurs propriétés, de leur culture et de leur religion- : telle est la sombre réalité de ce messianisme mondialiste promu par le FEM et le marxiste-capitaliste Klaus Schwab. 

 

Francesca de Villasmundo

  

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