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Emmanuel Macron est né à Amiens où la famille de sa femme Brigitte est propriétaire d’une usine de chocolat. Or le candidat des banques n’est pas très populaire dans sa ville natale, où il n’est pas le bienvenu. Il a préféré aller se cacher avec les patrons et certains syndicalistes loin de l’usine Wirlpool menacée de fermeture. Son impopularité dans sa propre ville, explique, peut-être, l’aversion du candidat des banques pour l’art et la culture française, quand on connaît la splendeur de la cathédrale d’Amiens. Cela pourrait aussi expliquer son amour de l’étranger. Sans doute aussi la morgue du candidat des banques n’est-elle pas étrangère à son impopularité. Marine Le Pen, au contraire, a été accueillie à bras ouverts dans l’usine où elle est allée créer la surprise par sa visite impromptue, entourée de toutes parts par les employés qui se disputaient l’honneur de prendre un selfie en sa compagnie: 

« Je suis au milieu des salariés qui résistent à cette mondialisation sauvage, je ne suis pas avec des représentants qui mangent des petits fours. » « Quand j’ai appris que (Macron) n’entendait pas rencontrer les salariés, je suis sortie de mon conseil stratégique et j’ai décidé de venir vous voir. » explique la candidate du peuple.

Marine Le Pen a effectué une visite surprise à l’usine Whirlpool d’Amiens dans la Somme, mercredi 26 avril. Une manière de court-circuiter le déplacement d’Emmanuel Macron, qui rencontrait au même moment une intersyndicale de Whirlpool à la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de la ville, bien loin de l’usine et de ses salariés menacés de licenciement. Le candidat préférant ne pas se mettre en marche vers l’usine Whirlpool où l’attendait un comité d’accueil hostile.

Emmanuel Macron s’est alors cru obligé de se rendre à l’usine de Whirlpool qu’il avait voulu éviter. Malheureusement pour lui, l’accueil qu’il y a reçu a été bien différent de celui de Marine. Voir vidéo plus bas.

Il est vrai que la candidate du Front nationale n’avait pas attendue le second tour pour rendre visite aux salariés menacés de licenciement.

Par ailleurs on apprend aujourd’hui l’appel de Nicolas Sarkozy à voter Macron, tandis que la Manif pour tous appelle à voter contre Macron, rien de plus logique en somme.

 

 

emiliedefresne@medias-presse.info

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Tchetnik
Tchetnik
il y a 3 années

C’était l’époque où l’Eglise Catholique était encore droite, fidèle et courageuse. Dans la lignée d’un saint Ambroise de Milan qui avait envoyé paître l’empereur Théodose. Très loin des Gaillot, et autres 23.

Cadoudal
Cadoudal
il y a 3 années

les temps ont changé;
les évêques de France maintenant importent le djihad et livrent leurs églises aux imams;
leur principal souci est d’ éliminer la messe bimillénaire .
voir comment ils ont traité un vrai évêque, Mgr Lefebvre.
Dieu et le Roi !

François JACQUEL
François JACQUEL
il y a 3 années

En 97 ans, quelle tragique (r)évolution de l’Église de France.
Aujourd’hui, la CEF se préoccupe d’abord de l’Accueil de l’Autre (qu’il vienne de contrées lointaines ou de mœurs particulières), du bon choix des électeurs contre l’extrême-droite (mais en faveur de la gauche), de « vaccination » au nom de l’amour, de syncrétisme avec l’islam…
« Fille aînée de l’Église, qu’as-tu fait de ton baptême ? »

Pierre Mary de Montamat
Pierre Mary de Montamat
il y a 3 années

On a ici la ligne de Léon XIII, une bonne trentaine d’années après. Le combat des catholiques est donc contre la laïcité, il n’est plus de reconquérir le politique. Il est de se baser sur la sociologie du nombre de catholiques pouvant faire pression par l’opinion et divers moyens contre cette laïcité en oeuvre.

Ce texte intervient une année avant la condamnation de l’Action Française : belle préparation des esprits !

L’idée de former un corps compact de catholiques a échoué depuis 1893, 1925, … on est dans un éparpillement total. Et Vatican II a ‘sanctifié’ la société civile, prônant de s’y enfouir !

Le politique n’a-t-il pas disparu des visées catholiques ?

ratusbiblliothecorum
ratusbiblliothecorum
il y a 3 années

Votre commentaire est fort pertinent. C’est du Léon XIII un peu édulcoré mais c’est sa ligne: on rappelle les principes mais en même temps on tente de prouver qu’ils sont inapplicables. Il est cependant à noter que c’était encore l’épiscopat nommé par St PieX qui était relativement bon avant la purge stalinienne de Pie XI qui le normalisera contre les réactions politiques. Léon XIII et ses successeurs si l’on fait exception de St PieX ont transformé l’église en organe liquidateur des sociétés qui se tenaient encore ou tentaient de réagir. C’est tout le problème du ralliement si bien exposé par Philippe Prevost, Adrien Loubier et Jacques Ploncard d’Assac.

Pierre Mary de Montamat
Pierre Mary de Montamat
il y a 3 années

Entièrement d’accord sur l’épiscopat nommé par st Pie X, donc encore un peu réactionnaire.

Mais une précision s’impose : la 1° GM a été le cadre d’un conflit incroyable sur le sujet du patriotisme, le Pape Benoît XV prônant la Paix (cad fin de la boucherie) et le P. Sertillanges, dominicain ‘thomiste’ reconnu (!) prônant le patriotisme guerrier ‘jusqu’au-boutiste’ et revanchard, et se ralliant la quasi-totalité des prélats et clercs !!! dans le sillage à l’époque de l’AF et de l’Union Sacrée ! Les catholiques embarqués dans le sacrifice immonde pour que triomphe la République et l’Ordre Nouveau si bien réfuté par Léon XIII (!). On comprend pourquoi en 1926, Pie XI jugeait utile (à la République ? à l’Eglise ?) de dissoudre l’AF.

De quoi réfléchir aujourd’hui ?

C’est bien, me semble-t-il, le politique qui disparait alors des visées catholiques. C’est effectivement dans ce sens qu’on peut ‘remercier’ Charles Maurras d’avoir flingué le catholicisme politique. Croyant lutter contre le Sillon, il a embarqué les meilleurs dans le ‘politique d’abord’, pour se faire ensuite condamner à son tour, écœurant les catholiques de l’action politique. Il y a un exemple célèbre, c’est Jacques Maritain qui a divagué sur le sujet avant de se reprendre ultimement avec le Paysan de la Garonne !

Pierre Mary de Montamat
Pierre Mary de Montamat
il y a 3 années

Entièrement d’accord sur les ‘liquidateurs de sociétés’.

On peut prendre l’exemple de Franco, obligé par les affidés du Vatican de laïciser son Etat espagnol ! Vatican II a parachevé la dérive de Léon XIII. Le moyen terme est le même : faisons confiance au bon peuple pour nous élire de bons dirigeants et de bons législateurs !!!

Et cette farce se continue sous nos yeux !

Quand on vous dit que le bien est à l’oeuvre dans le Peuple EN DEHORS de toute reconnaissance et subordination explicite à la Providence, dans et par Son Eglise !!!