« Dans ces rites, il y a le diable, il y a la magie. Notre Dame n’est pas la Pachamama, mais la Vierge de Nazareth ».
Paroles fortes, paroles vraies, dites non par n’importe qui mais par un évêque Mgr José Luiz Azcona Hermoso, évêque émérite de Belém, en pleine Amazonie, dans l’État de Pará, lors de son homélie du 16 octobre dernier dans la cathédrale de Belém. Il a condamné le rituel païen qui eut lieu dans le jardin du Vatican, le 4 octobre, en présence du pape François :
« Il faut distinguer ce qui vient du diable et ce qui vient du Saint-Esprit. […] Ici en Amazonie, nous savons ce que sont la Macumba ou le Condomblè ( des rites magiques et des malédictions provenant du Nord Est et de Bahia, ndlr), choses qui ici sont fréquentes.[…] Ces célébrations dépendent des esprits qui viennent évoqués et il est évident que c’est de la sorcellerie contre laquelle la lettre de saint Paul aux Galates, chapitre V, verset 29, nous met en garde, quand il dénonce le péché d’idolâtrie qui est incompatible avec l’Évangile et avec la mission. »
Mgr Azcona Hermoso a continué en condamnant le culte à la Pachamama et à la Mère Terre « qui ont été adorées au Vatican. Ce sont des déesses comme la déesse Cybèle (dans l’Antiquité romaine) ou la déesse Astarté vénérée à Babylone, l’une l’autre expressions de la fécondité de la femme. L’invocation aux statuettes devant lesquelles certains religieux se sont inclinés au Vatican (et je ne dis pas à quelle congrégation ils appartiennent…) est l’invocation d’un pouvoir mythique, celui de la Mère Terre, à laquelle il est demandé des bénédictions pour l’humanité ou des gestes de gratitudes. Ce sont des sacrilèges démoniaques qui produisent un grand scandale surtout pour les plus petits qui ne savent pas discerner. La Mère Terre ne doit pas être adorée parce que tout, même la terre, est sous la domination de Jésus-Christ. Il n’est pas possible qu’il y est des esprits qui aient un pouvoir égal ou supérieur à celui de Notre Seigneur ou de la Vierge Marie. »
Et de répéter :
« La Pachamama n’est pas et ne sera jamais la Vierge Marie. Dire que cette statue représente Notre Dame est un mensonge. Ce n’est pas la Reine de l’Amazonie parce que l’unique Reine de l’Amazonie est Marie de Nazareth. Ne faisons pas des mélanges syncrétistes. Tout cela est impossible : la Mère de Dieu est la Reine du Ciel et de la terre. »
A parler ainsi est un des ces évêques amazoniens, qui selon la doxa du Synode, devrait pourtant reconnaître dans les idoles jetées dans le Tibre une sorte d’hymne à la vie ou à la fertilité comme cela a été dit et redit par la communication vaticane. Mais à Rome savent-ils vraiment de quoi ils parlent, connaissent-ils vraiment l’Amazonie, cette région dont ils s’occupent actuellement ? Ou l’Amazonie n’est-elle pas uniquement un « faire-valoir », un « lieu théologique », pris en otage par une « secte conciliaire » et des prélats progressistes déconnectés du réel et de Dieu, dont le but, depuis Vatican II, est et reste de changer la doctrine catholique et de façonner une nouvelle religion ?
Francesca de Villasmundo
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