Bernard Kouchner était entendu comme grand témoin au procès Bonnemaison, et s’est bien sûr sans surprise prononcé en faveur de l’euthanasie. Mais il annonce déjà que la guerre sera également sémantique.
De même que les partisans de la culture de mort ne parlent plus d’avortement mais d’IVG, ils ne parleront plus d’euthanasie mais de « droit de mourir dans la dignité ». Bernard Kouchner annonce la couleur de cette guerre des mots qui doit permettre à la culture de mort d’avancer masquée :
« D’abord n’employons plus jamais le mot “euthanasie”. Déjà, il y a le mot “nazi” dedans, ce qui n’est pas très gentil. Et puis on a tout de suite l’impression qu’il y a une agression, qu’on va forcer les gens. »
Il a ensuite confirmé son engagement pour l’euthanasie :
« La loi Léonetti ne permet pas de mourir de façon volontaire. »
Bernard Kouchner milite donc pour une médecine qui rompe avec le serment d’Hippocrate. Il ne faut plus sauver la vie mais donner la mort. Et accompagner cela d’un lifting sémantique.
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