Le mardi 8 juin, Emmanuel Macron a pris une gifle de la part d’un certain Damien Tarel lors d’un bain de foule dans la Drôme.
Interpellé suite à ses évènements, le fautif a immédiatement fait la Une des médias, véritable pain béni en raison de son attachement à la droite et l’extrême-droite française. D. Tarel n’a point cherché à se dédouaner de son geste qu’il qualifie pourtant lui-même d’instinctif, conséquence de son dégoût partagé par des milliers de Français pour ce guignol qui « représente très bien la déchéance de notre pays ». Point d’appel au meurtre, à la vengeance ou à la haine ! Juste une claque, qui avait pour but de réveiller les foules.
Une claque cependant qui coûte aujourd’hui très cher à D. Tarel. Ce jeune de 28 ans a écopé, le 10 juin dernier, d’une peine de 18 mois de prison avec mandat de dépôt, dont 14 mois assortis d’un sursis probatoire de 2 ans, avec privation des droits civiques durant 3 ans, interdiction de détenir des armes pendant 5 ans et obligation de recevoir des soins psychologiques. Emmanuel Macron, de son côté, joue le miséricordieux sur des airs de victime traumatisée, en appelant à « relativiser : « ne faisons pas de cet acte imbécile et violent plus qu’il ne faut lui en faire dire », « ce n’est pas grave de recevoir une gifle quand on va vers la foule ».
Un « pas grave » qui envoie un Français, excédé par la situation de notre pays, 18 mois en prison, en voilà un « pas grave » bien grave ! Fidèle à lui-même le président se joue de tout et de tout le monde. Quand la justice, elle chasse, tel un vautour affamé, toute proie en position de faiblesse et susceptible de décrédibiliser la droite nationaliste et l’amour de la Patrie.
Suzi Feufollet.
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