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Crise migratoire et nouveau Frontex, le rapport énergique de Mme Arnautu, député européen Front National

Marie- Christine Arnautu, député européen Front National
Marie- Christine Arnautu, député européen Front National

C’est la première fois qu’un membre du Front national présente un rapport au Parlement européen.

En décembre dernier, la Commission européenne, sous prétexte de la crise migratoire, a mis sur table une proposition de règlement européen qui vise à remplacer l’Agence Frontex par une Agence européenne de garde-frontières et garde-côtes. Le règlement donne pouvoir à l’Agence d’intervenir, sur décision de la Commission, dans les États membres de l’UE dont les frontières extérieures de l’espace Schengen seraient mal gérées.

Mme Arnautu, député européen du Front National et membre de la Commission Transport, a été nommée rapporteur pour avis pour l’un des aspects du texte à savoir : la coopération de la nouvelle agence Frontex avec l’Agence européenne pour la sécurité maritime (AESM).  Elle a donc présenté son projet d’avis en commission des Transports dont voici le compte-rendu paru sur son blog :

« Nommée rapporteur pour avis sur la proposition de la Commission créant un corps européen de garde-frontières et de garde-côtes (sorte de super-Frontex), Marie-Christine Arnautu a mis les membres de la commission des Transports face à leurs responsabilités lors de la réunion qui s’est tenue à Bruxelles le 7 avril 2016. Dans sa présentation en effet, elle constate que l’immigration massive n’est pas une chance pour nos compatriotes et que la crise migratoire appelle des réponses à la hauteur de la gravité des événements et en conformité avec les aspirations des peuples européens.

Elle rappelle en outre :

  • que nos pays connaissent des taux de chômages très élevés,
  • qu’il est de plus en plus manifeste que l’insécurité galopante dans nombre de villes européennes, de la petite délinquance au terrorisme, est liée à l’immigration,
  • que jour après jour nous avons des illustrations flagrantes de l’impossibilité d’intégrer, et encore moins d’assimiler, les populations étrangères qui arrivent par millions sur notre sol,
  • que les États du Golfe, parmi lesquels se trouvent des alliés de plusieurs État membres, acceptent très peu de réfugiés, voire aucun, sur leur territoire.

Pour Marie-Christine Arnautu, les gouvernements des États membres du groupe de Visegrád (Hongrie, Pologne, Rép. Tchèque, Slovaquie) ont eu raison d’écouter l’exaspération de leurs peuples et de fermer leurs frontières ainsi que la route des Balkans. Elle félicite dans sa présentation le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, qui a annoncé son intention de consulter avant la fin de l’année ses compatriotes au sujet des relocalisations des migrants voulues par Bruxelles.

La gestion catastrophique de la crise migratoire est un scandale. Marie-Christine Arnautu en veut pour preuve les défaillances de l’espace Schengen qui permet aux terroristes de circuler en toute liberté au sein de l’UE et de commettre des attentats sanglants. Elle en veut aussi pour preuve le lucratif trafic des passeurs – 6 milliards d’€ pour la seule année 2015 – qui se servent des opérations Frontex en mer Méditerranée pour faire passer les clandestins d’une rive à l’autre. Elle en veut pour preuve les centaines d’agressions sexuelles commises principalement par des immigrés venant du Maghreb qui ont eu lieu à Cologne et dans d’autres villes européennes le soir du jour de l’an.

Marie-Christine Arnautu estime que les États membres de l’UE se doivent d’avoir une réponse beaucoup plus ambitieuse. Leurs gouvernements se trompent s’ils pensent avoir réglé la crise par le dernier accord avec la Turquie qui a compris nos faiblesses. Erdogan ne se privera pas pour les exploiter… L’UE ne peut aussi se contenter d’opérations Frontex en mer Méditerranée, lesquelles sont autant d’appels d’air à l’immigration clandestine. Enfin, la mise en place d’une nouvelle agence Frontex ne résoudra pas le problème migratoire si l’on se borne à changer les uniformes des garde-frontières.

Il faut en effet plus de garde-frontières, plus de moyens matériels, et surtout plus de latitude juridique pour donner aux autorités nationales les moyens d’empêcher les franchissements illégaux des frontières européennes et d’expulser les immigrés qui se sont introduits clandestinement sur le territoire d’un État membre. Enfin il est urgent de s’inspirer des campagnes de communication de l’Australie et de leur politique en matière de contrôle des frontières maritimes : l’arraisonnement des embarcations clandestines et le renvoi effectif de leurs occupants illégaux sont la seule solution viable pour mettre fin à l’odieux trafic des passeurs et aux drames en mer.

Pour accéder au rapport de Marie-Christine Arnautu, cliquez ici. »

Francesca de Villasmundo

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