D’Elisabeth Borne, le Premier ministre français qui accuse, sans honte, EDF et à qui le PDG a répondu vertement, à la ministre des Affaires Etrangères allemande, Annalena Baerbock qui traite de complotistes, d’ennemis de l’Etat, ces concitoyens qui commencent à râler à cause de l’inflation, et ose un « Peu importe ce qu’en pensent mes électeurs allemands, je veux tenir ma promesse au peuple d’Ukraine », et tant pis pour les Allemands sans chauffage cet hiver, aux stupides préconisations d’Agnès Pannier-Runacher, le ministre de la Transition énergétique de la France, tous s’essayent à occulter leurs propres responsabilités dues à leur décisions incohérentes tant au niveau des sanctions anti-russes que des mesures covidistes. Tout en obéissant servilement aux injonctions de l’administration Biden.
Quand tu fais partie d’un gouvernement qui prévoyait de fermer 15 centrales nucléaires, n’a pas investi, a fermé 2 réacteurs, a laissé des opérateurs alternatifs manger la laine sur le dos d’EDF,
✅Et que tu n’assumes rien de tes fautes https://t.co/CYJhjDVKAt— Philippe Murer 🇫🇷 (@PhilippeMurer) August 29, 2022
Regardez, même le PDG d’EDF dénonce devant la ministre de la Transition énergétique la folle politique de Macron : et après on accuse les Russes ! pic.twitter.com/2DlyHEVpRA
— Gilbert Collard (@GilbertCollard) August 31, 2022
Je vous offre la conne du jour, régalez vous. pic.twitter.com/Q3lp8VOXJw
— 🍓Sined Warrior🐭🍓 (@SinedWarrior) September 1, 2022
« Peu importe ce qu’en pensent mes électeurs allemands, je veux tenir ma promesse au peuple d’Ukraine »: la ministre des affaires étrangères allemande.
✅Tout est dit et tout s’explique!Ils s’en foutent complètement de la situation et de l’avis des Allemands ou des Français. https://t.co/AwI5JT6tfd— Philippe Murer 🇫🇷 (@PhilippeMurer) September 1, 2022
Et si la crise énergétique était due, entre autres facteurs, à la volonté des Etats-Unis de nous vendre à prix d’or leur gaz ?
C’est la thèse, plutôt probante, émis par Le Courrier des Stratèges dans un article paru hier 31 août, jour de l’annonce de l’arrêt des livraisons de gaz par Gazprom au 1er septembre 2022 à la France pour raison de non-paiement par Engie de ses factures de gaz déjà livré…
« Elisabeth Borne, souligne Le Courrier des Stratèges, affirme que la France a d’ores et déjà trouvé un autre fournisseur pour remplacer les méchants Russes, mais n’a pas dit de qui il s’agissait. Se pourrait-il que le France se fournisse désormais aux USA ? C’est très probable… mais il est politiquement compliqué d’avouer que la guerre en Ukraine enrichit les USA. »
« L’article analyse la situation énergétique française : « Donc, Engie a décidé de ne plus payer le gaz russe… Cette révélation extravagante nous met collectivement dans une situation difficile, puisqu’elle nous prive d’une source d’énergie peu chère.
« Surtout, la décision d’Engie de nous priver de gaz russe rappelle que les difficultés énergétiques qu’on nous annonce ne sont pas le fait de Vladimir Poutine, mais de nos propres dirigeants. Ce sont les Français eux-mêmes qui choisissent de se placer en position vulnérable sous des prétextes politiques de plus en plus difficiles à expliquer et à justifier.
« Elisabeth Borne affirme, sans s’étendre, que nous disposons déjà d’une solution de remplacement pour le gaz russe. S’agirait-il des USA ? C’est très probable, mais difficile à avouer.
« On ne sait jamais : certains Français (ceux qui ne sont pas encore complétement lobotomisés par une propagande extravagante notamment) pourraient commencer à comprendre que la guerre en Ukraine sert d’abord à remplacer les fournitures russes par des fournitures américaines, et donc à enrichir nos alliés en sacrifiant des vies humaines. »
« Mais non !, ironise Le Courrier des stratèges, les USA ne seraient pas capables de mener de telles opérations ! »
Et pourtant, les Etats-Unis seraient bien capables de s’enrichir sur le dos de la vie des Ukrainiens. Et pour cela savent user de moyens de pression dont l’un concernerait, toujours selon Le Courrier des Stratèges, la vie intime d’Emmanuel Macron. Et l’analyse se tient : hier matin, rappelle l’article du blog, « nous nous demandions pour quelles raisons Biden avait fait courir le bruit que la FBI avait saisi, chez Trump, un dossier confidentiel embarrassant sur Emmanuel Macron. Nous tenons, dans cette rupture commerciale unilatérale entre Engie et Gazprom, l’une des raisons qui pourraient expliquer la pression américaine. »
« On peut imaginer qu’Emmanuel Macron a conservé suffisamment de raison pour comprendre le danger politique auquel il s’expose en interrompant de lui-même les livraisons de gaz russe pour les remplacer par du gaz américain. On peut imaginer qu’il n’agit pas ainsi de sa propre volonté, et l’on peut aussi imaginer sans trop de difficultés que, sous la menace de révélations fracassantes par les services américains, il se plie à cette opération scandaleuse qui consiste à endosser une guerre qui nous appauvrit, mais qui enrichit notre “allié” américain.
« Dans la pratique, la France aurait aujourd’hui trouvé la solution pour remplacer le gaz russe. Une piste possible est celle de la fourniture de gaz algérien. Mais une autre piste probable est celle d’une hausse des livraisons de gaz naturel liquéfié américain, à hauteur de 10% des réserves énergétiques (nous aurions atteint les 90% de nos capacités de réserve).
« En fait, la guerre en Ukraine était à peine commencée que les USA annonçaient déjà leur espoir de devenir les premiers exportateurs mondiaux de gaz naturel liquéfié. »
« On notera les prévisions américaines en matière d’exportations d’ici à 2023 », nettement en hausse.
« Autrement dit, commente Le Courrier des Stratèges, les exportations par bateau devraient atteindre des sommets dans les années à venir… alors qu’elles étaient confidentielles il y a cinq ans. On peut affirmer que la guerre en Ukraine constitue une remarquable opportunité pour l’industrie américaine du gaz liquéfié.
« Il n’est pas inutile de noter que ces prévisions, publiées en avril 2022, ont probablement été bâties au mieux dans les tout premiers jours de la guerre en Ukraine, au pire quelques jours avant son début.
« L’essentiel de la production nouvelle de gaz aux USA est dédié à l’Europe. Comme le font remarquer les experts :
« L’EIA rappelle que les États-Unis étaient déjà devenus les principaux fournisseurs de GNL de l’UE et du Royaume-Uni en 2021 mais ils comptaient alors pour « seulement » 26% des importations européennes. Au cours des 4 premiers mois de 2022, cette part est passée à 49%.
« Autrement dit, la guerre en Ukraine constitue, pour les USA, une formidable opportunité commerciale. Chacun interprétera cette donnée comme il le souhaite. Mais, factuellement, elle pose de sérieuses questions sur l’intérêt américain qu’il y a à la faire durer artificiellement. »
Francesca de Villasmundo
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