La stratégie de la peur repose sur l’absence de temps mort. Covid-19, guerre en Ukraine et menace d’extension du conflit, variole du singe, pénuries alimentaires et énergétiques, inflation,… Les dirigeants internationaux et leurs complices des médias dominants enchaînent les sujets anxiogènes sans laisser le moindre répit à la population. Et voilà maintenant le nouveau sous-variant d’Omicron, le BA.2.75, surnommé «centaure». Trois premiers cas ont été détectés en France, affirment les médias du système avec des trémolos dans la voix.
Le BA.2.75 serait apparu il y a quelques semaines en Inde, avant de franchir les frontières européennes.
On l’annonce déjà en Allemagne, au Royaume-Uni, en Australie, au Japon, au Canada, aux Etats-Unis, aux Pays-Bas, et maintenant en France.
«Centaure» a été identifié pour la première fois chez trois patients en France, dans le Grand Est, en Martinique et en Occitanie, précise Santé Publique France.
Bien sûr, «Centaure» doit faire peur au citoyen gavé de chaînes de télévision. «On sait peu de choses sur le BA.2.75», concède l’Institut néerlandais pour la Santé publique et l’Environnement (RIVM), tout en ne manquant pas d’ajouter néanmoins qu’il «semble également pouvoir contourner plus facilement la défense construite contre le coronavirus SARS-CoV-2 grâce à de petits changements spécifiques».
La scientifique en chef de l’OMS, Soumya Swaminathan a déjà indiqué de son côté que «Centaure» a été placé sur la liste noire des sous-variants à surveiller et qu’il dispose selon elle «de plusieurs mutations sur le domaine de liaison des récepteurs de la protéine Spike. C’est un élément clé du virus qui s’attache au récepteur humain. On doit surveiller cela. Il est encore trop tôt pour savoir si ce sous-variant dispose de propriétés d’invasion immunitaire plus fortes et s’il aura des effets plus sévères sur le plan clinique».
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