Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan, était en France pour une courte visite à la fin du mois dernier. Il a répondu aux questions posées par Jeanne Smits pour le site américain Life Site News sur la crise actuelle du COVID-19. Le prélat a mis en garde contre «l’esclavage» mis en place par des mesures «absurdes» qui empêchent même les gens d’utiliser leur raison.
«Dans une certaine mesure, ce qui était évident est maintenant prouvé après la première période de COVID au début de cette année: il est prouvé que les victimes et les malades n’étaient pas plus nombreux qu’aux épidémies de grippe des autres années. Par conséquent, vous devez vous demander pourquoi les gouvernements des années précédentes, alors que dans certains cas il y avait aussi de fortes épidémies de grippe, n’ont-ils pas adopté les mêmes règles?»
Au sujet du port du masque obligatoire, Mgr Schneider a déclaré :
«C’est un signe extérieur que toute la population est soumise, et que ceux qui nous gouvernent tiennent maintenant entre leurs mains toute la population, vraiment comme des esclaves obéissants et des marionnettes. Ceci est très dangereux et devrait nous inquiéter profondément. »
Le prélat n’hésite pas à dénoncer une dictature mondiale au profit du gouvernement mondial et appelle à y résister.
«Nous vivons dans une société de mensonge, et donc les gens qui utilisent encore leur raison, même les incroyants, doivent s’unir pour protester contre les dangers évidents d’une dictature.»
Mgr Schneider soupçonne que d’une manière ou d’une autre, tous les gouvernements seront invités à collaborer à l’avortement par l’administration obligatoire de vaccins utilisant des cellules prélevées sur des bébés avortés.
«Je n’affirme pas que cela va arriver, mais c’est mon soupçon: il me semble réaliste que cela puisse arriver. C’est pour moi la dernière étape du satanisme: que Satan et le gouvernement mondial – en fin de compte le gouvernement mondial maçonnique – obligeront tous, même l’Église, à accepter l’avortement de cette manière. Et donc nous devons résister très fortement contre cela, si cela arrive. Nous devons même accepter d’être des martyrs. »
Le prélat demande aux catholiques de ne pas céder à l’obsession hygiéniste qui relève du naturalisme.
«Et puis, nous devons aussi faire preuve de courage, pour être, quand nous allons à l’église, plus normaux; au lieu de montrer à l’église que nous observons le nouvel esclavage que l’État nous impose. Bien sûr, je le répète, même à l’église, nous pouvons observer des mesures telles que la désinfection : c’est bien de manière normale, désinfecter les bancs par exemple, mais pas de manière exagérée.»
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