Cours de turc
Le maire de la commune alsacienne d’Ingersheim relaie un message désespéré et indigné relatant le fait qu’il est prévu des cours de turc dans son école communale le mercredi après-midi, cours dispensé par un instituteur turc, cette décision ayant été prise sans concertation.
Ce maire a fait savoir qu’il s’y opposait et pour ce faire, a pris rendez-vous avec le rectorat, indiquant que si le recteur et l’inspecteur d’académie décidaient de passer en force, il ferait bloquer l’école et inviterait la presse afin de porter le débat sur la place publique.
Ce n’est pas un fait divers
Cette opposition franche mérite d’être soutenue et largement suivie car ce n’est malheureusement pas un cas isolé. En effet, ce qui, à première vue, peut apparaître comme un fait divers, résulte en réalité de la mise en œuvre d’une politique délibérée de nos gouvernements successifs qui ont prévu la généralisation de dispositifs de ce genre sur l’ensemble du territoire national.
Introduction de l’arabe à partir du CP
Par exemple, étant question d’apprendre une langue vivante étrangère dès l’école maternelle, en juin 2016 le ministre de l’éducation a annoncé l’introduction de l’arabe à partir du CP (cours préparatoire), et les activités périscolaires à l’école primaire, sans programme bien défini, vont être le moyen d’intégrer, à l’insu des parents, des cours de langue non seulement anglaise, mais également turque et arabe.
Généralisation des dispositifs
En effet, les E.L C.O. (Enseignement de Langue et de Culture d’Origine) – 65% en arabe, 18% en turc – créés dès les années 70 pour s’adresser aux élèves issus de l’immigration, étaient dispensés hors du temps scolaire à raison de 1H30 à 3H par semaine à partir du CE1. (80 000 élèves en école primaire, 5000 en collège et 850 professeurs en exercice).
Désormais, ils sont transformés en E.I.L.E. (Enseignement International en Langues Etrangères) ouverts à tous, avec des exigences renforcées dans le contenu de l’enseignement et dans le recrutement des enseignants, lesquels sont originaires des pays concernés et désormais intégrés à l’équipe pédagogique.
Les cours de langue et culture d’origine, sont donc remplacés par des cours d’arabe qui est toujours appréhendé à travers la lecture du coran.
Le journal « le Monde » du 3 février 2016 révèle l’existence d’environ 100 E.I.L.E. sur le territoire national pour des élèves regroupés en dehors de la classe mais, non seulement ces cours sont appelés à être intégrés aux activités périscolaires sans l’avis des parents, mais la généralisation du dispositif est prévue pour la rentrée 2018.
Un programme commun de langue arabe
En effet, selon le site « Eduscol » mis à jour le 6 avril 2016, un, programme commun de langue arabe a été élaboré par les trois pays du Maghreb : Algérie, Maroc, Tunisie, et une évolution est actuellement engagée pour permettre une transformation des cours d’ELCO en cours de L.V.E. (Langues Vivantes Etrangères) dispensés aux élèves sur le temps scolaire, prévoyant une continuité au collège dans le cadre du dispositif bi-langues à tous les volontaires, une dotation de 3H par division étant prévue pour la mise en place d’effectifs réduits (pour une meilleure efficacité !) et le financement de ces enseignements (pour cela, il y a de l’argent !)
Une volonté politique clairement affichée
Le 28 avril 2016, à la question au gouvernement du sénateur du Vaucluse Alain DUFAUT, le ministre de l’Education a répondu : « …il s’agit que…désormais, l’apprentissage de langues telles que l’arabe, le turc…se fasse dans un cadre plus banal, comme on apprend l’anglais, l’allemand ou l’espagnol… ».
C’est clair et net.
Conclusion
Tout nous porte donc à soutenir l’opposition franche et courageuse de ce maire alsacien et de nous joindre à son action si nous voulons qu’elle porte ses fruits et que nous puissions envisager d’en finir avec cette politique « éducative » de l’Education Nationale destructrice de notre identité et de nos valeurs chrétiennes que s’acharnent à vouloir éradiquer ceux qui nous gouvernent.
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