L’information a été livrée à la chaîne nationale par le président nigérien lui-même, Mahamadou Issoufou :
« L’objectif de ces individus animés par je ne sais quelle motivation était de renverser les institutions démocratiquement élues (..) Alors que toutes les institutions qui en ont la charge préparent activement les élections afin que le peuple nigérien puisse faire son arbitrage dans la transparence, une poignée d’individus (…) ont décidé de substituer leur propre arbitrage à celui du peuple souverain(…) les principaux auteurs de cette folle aventure ont pu être tous identifiés et arrêtés à l’exception d’un seul en fuite. La situation est calme et sous contrôle, l’enquête en cours permettra d’identifier les autres acteurs et complices éventuels de ce funeste complot contre la sûreté de l’État ».
Cette déclaration a laissé tous les africains et particulièrement les nigériens en émois alors que le pays s’apprête à célébrer le 57è anniversaire du pays. « C’est comme ci on venait de jeter un pavé dans la marre. Ce n’est pas normal que des individus pour des raisons personnelles puissent porter atteinte à la vie des institutions légalement admises » ajoute un africain qui a requis l’anonymat. L’annonce de ce coup d’état manqué a été suivie par une vague d’arrestations. Parmi lesquels le général Souleyman Salou, ancien chef d’état major des armées du temps du général Djibo Salou le colonel Idi Abdou Dan Haoua commandant de la base aérienne de Niamey.
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