Beaucoup d’africains sont indignés face à la situation qui prévaut au Burkina-Faso. En effet, jeuneafrique rapporte que des militaires du Régiment de la sécurité présidentielle (RSP), l’ex-garde prétorienne de Blaise Compaoré, ont pris en otage mercredi le président intérimaire du pays Michel Kafando et son Premier ministre Isaac Zida, à Ouagadougou. Un coup de force qui intervient à moins d’un mois de la présidentielle et qui a provoqué l’indignation non seulement de la communauté internationale, laquelle exige la libération des dirigeants de la transition, mais aussi de toute l’Afrique. Car ce pays est entré dans l’histoire pour avoir chassé un dictateur qui voulait s’éterniser au pouvoir en voulant modifier la constitution alors que son mandat touchait à sa fin. Le peuple burkinabé s’était levé comme un seul homme pour freiner les élans de Blaise Compaoré.
Ce coup de force est mené par le général Gilbert Diendéré, un ancien proche collaborateur de Blaise Compaoré. Le général vient donc d’être proclamé président du conseil national pour la démocratie(CND).joint par « Jeune Afrique », il a déclaré : « Nous sommes passés à l’acte pour empêcher la déstabilisation du Burkina » et a ajouté qu’ « grave situation d’insécurité pré-électorale régnait au Burkina ». Lui et ses hommes sont donc « passés à l’acte » en raison « des mesures d’exclusion prises par les autorités de transition » et pour « empêcher la déstabilisation du pays ».
Michel Kafando et Isaac Zida, ont été selon ses dires « placés en résidence surveillée » depuis hier. « Ils vont bien et seront relâchés »,
Un couvre feu est en vigueur et des tractations sont en cours pour non seulement libéré les otages, mais trouver une solution à cette énième crise et les voix s’élèvent ça et là pour condamner ce putsch.
Affaire à suivre.
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