La réserve SANITAIRE peut être mobilisée dans des délais très courts pour renforcer l’offre de soins sur le territoire national lorsque les capacités de celle-ci sont dépassées ou pour faire face à un besoin conjoncturel lié à un risque sanitaire particulier. Il s’agit de moyens en hommes comme les retraités ou les étudiants des services médicaux.

L’EPRUS ou établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires est une agence française de sécurité sanitaire et un établissement public. Son rôle : l’acquisition, la fabrication, l’importation, le stockage, la distribution et l’exportation des produits et services nécessaires à la protection de la population faces aux mesures sanitaires graves ou pour répondre à des troubles de santé publique non couverts par le fait notamment d’une rupture de commercialisation ou de fabrication. Cet organisme administratif est sous tutelle du ministère de la Santé français ; il a été créé en 2007 et dissous en 2016 sous le ministère Touraine ; conjointement ont été supprimés 100.000 lits et 3.000 postes hospitaliers. Mais il restait à l’Eprus le travail de gérer les 1 milliard 4 millions de masques qui ont été détruits l’année suivante et non remplacés.

Le Maroc qui n’a pas « la meilleure médecine au monde », lui, s’est débrouillé pour avoir des masques. Depuis le mois d’Avril, il est possible d’en acheter à tous les coins de rue pour 7 dirhams, soit 63 centimes d’euros.
Le Maroc qui n’a pas « la meilleure médecine au monde » a racheté tous les stocks de Plaquenil (hydroxychloroquine) et de Nivaquine (chloroquine) à la filiale marocaine du laboratoire français Sanofi qui produit ces médicaments sur le sol marocain.

La France qui, elle, «  a la meilleure médecine au monde », n’a plus en France qu’une seule usine de synthèse de la Nivaquine ou chloroquine, ce dérivé de l’arbre quinquina. L’usine Famar de Saint-Genis-Laval (Métropole de Lyon) est la seule entreprise française habilitée à élaborer ce médicament ; elle a été mise en redressement judiciaire depuis le 24 juin 2019 ; et fermée par décision judiciaire du 17 mars dernier et les 250 employés mis à pied. Le processus a été arrêté par le confinement. Il faut noter d’ailleurs que la Nivaquine (chloroquine) n’est pas le Plaquénil (hydroxychloroquine) qui en est le dérivé. De plus, le groupe Famar a trois autres sites en France. Les quatre usines sont à vendre.

Le gouvernement peut tout-à-fait réactiver le site près de Lyon pour synthétiser ces deux produits aux propriétés pharmacodynamiques très proches. Il n’y a probablement pas pensé. Les Marocains, eux ont racheté les stocks de ces deux produits.
En toute logique, on peut se demander pourquoi le gouvernement hésite à soigner le covid-19 avec ces deux produits selon les demandes du Professeur Raoult. C’est comme l’affaire des masques. Où trouver suffisamment de Plaquénil (ou de Nivaquine) pour soigner les malades de tout notre pays ?

Glané sur le Web. Napoléon demande à son général s’il a engagé la bataille. Celui-ci lui fait répondre que non, parce que le terrain était boueux et que les canons allaient s’enliser. En réalité il n’avait pas de canon.
Macron est dans la situation identique. Il refuse d’engager le combat avec les moyens nécessaires… car il ne les a pas.

Jean-Pierre Dickès

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

3 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !