Si bien des pans de l’économie française sont à l’arrêt à cause de la crise du coronavirus et dans le but officiel de sauver des vies, il est une industrie mortelle qui elle ne connaît pas de trêve : l’avortement médicamenteux.
L’accès à l’avortement médicamenteux à domicile, que la novlangue politicienne et humanitariste préfère appeler « une interruption volontaire de grossesse » a donc été étendu jusqu’à neuf semaines pendant la crise liée au coronavirus afin de limiter les consultations en milieu hospitalier tout en garantissant le droit à l’avortement, selon un arrêté paru mercredi au Journal officiel. « Eu égard à la situation sanitaire (…), les interruptions volontaires de grossesse pratiquées par voie médicamenteuse par un médecin ou une sage-femme peuvent être réalisées jusqu’à la fin de la septième semaine de grossesse (ou neuf semaines d’aménorrhée), dans le respect du protocole établi par la Haute Autorité de santé publié sur son site internet », précise l’arrêté du ministre des Solidarités et de la Santé.
La Haute autorité de santé (HAS), qui avait été saisie en urgence par le gouvernement, avait donné son feu vert le vendredi 10 avril à une extension, la justifiant par « la nécessité de garantir le droit des femmes à l’IVG durant la période d’épidémie de Covid-19 en évitant autant que faire se peut d’aller en établissement de santé ».
L’arrêté du 14 avril officialise en outre la possibilité pour les médecins et sages-femmes de prescrire et de suivre des avortements médicamenteux en téléconsultation. Plusieurs associations s’étaient récemment inquiétées des difficultés d’accès à l’avortement, alors que le système hospitalier est débordé par la crise du coronavirus, s’alarmant que des femmes dépassent le délai légal autorisé.
La culture de mort profite bien de la panique généralisée, et là réside une sacrée contradiction, par la peur de la mort liée au coronavirus. L’hypocrisie des élites et des progressistes occidentaux n’a pas de limites…
Francesca de Villasmundo
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