Le résumé qui suit est tiré du livre de Claude Allègre : « Ma vérité sur la planète » © Plon.
Le climat est difficile à définir rigoureusement. C’est l’ensemble des conditions externes moyennes qui règnent en un lieu et pendant une durée qu’on fixe généralement à trente ans. Parmi ces paramètres, il y a la température, l’ensoleillement (lié mais distinct de la température), la pression, la pluviosité, le vent.
Ces paramètres doivent être envisagés à la fois du point de vue d’une valeur moyenne et de celui de sa variabilité (contraste étés-hivers, etc.). La tonalité du discours de ces temps-ci… c’est le catastrophisme et on n’hésite pas à tout mélanger, à exagérer, afin d’inoculer aux populations le « virus de la peur« .
L’homme menacerait le climat qui deviendrait invivable dans le prochain siècle… On ne peut faire des sciences de la Terre si l’on ne s’intéresse pas au passé car, comme pour les sciences de la société, tout y est histoire… La Terre est une planète vivante, qui évolue et se transforme sans cesse, grâce à des processus complexes… Alfred Wegener, météorologue allemand, étudia les climats passés, présents et futurs…
Il fut l’un des premiers à évoquer l’influence des « causes astronomiques » sur les variations climatiques…Pour lui, la compréhension des variations climatiques se décelait dans les régions polaires…
S’il n’y avait pas d’effet de serre, la température de surface du globe serait de – 18 °C, alors qu’elle est en moyenne + 15 °C. C’est donc assurément un « phénomène climatique essentiel« . Quels sont les mécanismes responsables de cet effet de serre ? Alors que l’atmosphère est un mélange d’azote et d’oxygène, une série de gaz mineurs absorbent le rayonnement infrarouge du soleil pour le ré-émettre. Quels sont ces gaz ?
« L’eau est de loin le plus important gaz à effet de serre« , ce qu’on oublie trop souvent. L’eau se trouve dans l’atmosphère, soit à l’état de vapeur d’eau disséminée, soit dans ces structures organisées que sont les nuages (où l’eau est à la fois à l’état de vapeur et de gouttes liquides). Il y a des gaz en quantités très faibles, comme le gaz carbonique CO2, le méthane (CH4), l’oxyde d’azote, et l’ozone, encore moins abondant.
Mais « les gaz n’ont pas l’exclusivité de l’effet de serre« .
Les nuages ont un rôle variable. Les cirrus favorisent l’effet de serre et les stratus le diminuent en réfléchissant les rayons lumineux. Il y a les poussières et les aérosols d’origine naturelle, industrielle ou agricole, surtout les aérosols et les composés soufrés. Toutes ces particules ont tendance à refroidir l’atmosphère directement et à être des initiateurs de nuages et donc à la refroidir encore plus.
Le spécialiste Jean-Pierre Chalon écrit : « L’impact global des nuages sur le bilan radiatif de la planète est 40 fois supérieur aux variations attribuées au gaz à effet de serre enregistrées ces dix dernières années ». (J.-P. Chalon, Combien pèse un nuage, EDP Sciences, 2002.)
L’atmosphère n’est pas isolée, elle est couplée avec l’océan thermiquement, par les échanges d’eau et par contact. C’est la température de l’océan qui détermine la quantité d’eau qui s’évapore et qui va s’incorporer dans le cycle de l’eau et c’est l’atmosphère qui par les vents et les nuages contribue à déterminer la température de surface de l’eau, qui à son tour réchauffe ou refroidit l’atmosphère. Or, l’océan se chauffe et se refroidit lentement. « L’océan est donc un modérateur pour la température de l’atmosphère« .
« L’océan absorbe ou rejette du CO2« , en fonction des lois physiques et chimiques et de l’activité photosynthétique des algues et du plancton. « Il joue donc un rôle essentiel dans le cycle du carbone« .
L’atmosphère et l’océan échangent des gaz et de la chaleur : on dit qu’ils sont couplés. Le système combiné atmosphère-océan « réagit » à une perturbation avec des durées, qui sont intermédiaires entre celles qui concerneraient l’océan ou l’atmosphère seuls. L’estimation de ce qu’on appelle les « temps de réponse » est difficile à déterminer. Si on modifie la teneur en CO2 de l’atmosphère, ce gaz modifiera le comportement de l’atmosphère en « des durées qui vont de 50 à 200 ans« . Ce délai, long, vient de l’influence de l’océan.
« Le Soleil fournit l’énergie à tout ce système« . Or, la distance de la Terre au Soleil varie et le Soleil lui-même est capricieux, instable et a une activité changeante. L’influence du Soleil sur la Terre est variable.
Les études portant sur les climats se sont intéressées au rôle du gaz carbonique (CO2) dans le déterminisme du climat. Mais « ce n’est pas le CO2 qui fait varier la température, c’est l’inverse » !
Que veut dire température moyenne du globe définie à 0,1 °C près, quand l’établissement d’une telle courbe est susceptible d’erreurs statistiques très considérables ? Le raisonnement scientifique suppose l’incertitude, quand l’ordinateur veut nous faire croire qu’il prédit l’avenir avec certitude ! C’est pourquoi on annonce un « réchauffement climatique dans 100 ans » parce que les modèles informatiques le prédisent ! « La seule vérité en science est donnée par les observations« , disait Henri Poincaré, lui-même théoricien.
Il faut éviter de fonder les prédictions du climat futur sur une moyenne mondiale floue. Il faut faire des observations et des prédictions régionales. Les glaciers sont en régression dans les Andes et les Alpes, quand les glaciers scandinaves ne reculent pas. Dans l’Arctique et le Groenland, la glace fond et le volume de glace diminue. Mais « ce phénomène ne se produit pas en Antarctique » qui stocke 92 % de la cryosphère.
Des observations précises faites par le satellite Topex-Poséidon mettent en évidence une « montée du niveau de la mer« . Cette dernière est modeste, 3,2 millimètres par an, soit 32 centimètres par siècle. Cela n’a rien à voir avec les 6 mètres avancés par (le publiciste) Al Gore qui prend l’hypothèse irréaliste et non fondée sur des observations actuelles d’une « fonte totale des glaces du Groenland qui demanderait mille ans » !
Ces changements climatiques récents ne sont pas exceptionnels dans l’histoire. Ils se placent dans une longue série de fluctuations climatiques. « Les climats ont toujours varié avant que l’homme existe« .
Il y a 700 millions d’années, la Terre a été totalement recouverte de neige et de glace. Il y a 180 millions d’années, l’océan recouvrait la moitié de l’Afrique de l’Ouest. Il y a 65 millions d’années, une énorme éruption volcanique en Inde fut le principal responsable d’une extinction extraordinaire des espèces, dont les dinosaures !
Depuis 4 millions d’années, se sont succédé les « périodes glaciaires et interglaciaires« . Les études des carottes de glace ont montré que, concomitamment aux tendances générales, il y eut des phénomènes brutaux, brefs, mais qui étaient opposés à la tendance générale. Ces événements sont majoritairement présents dans l’hémisphère Nord au Groenland, et faibles ou absents en Antarctique. Pourquoi ? On n’en sait rien.
Conclusion : Quelle est l’influence de l’homme sur le système climatique ? Pour le savoir, il faudrait connaître le fonctionnement du système dans les conditions naturelles et ensuite apprécier les modifications observées qu’on peut attribuer à l’homme ! Mais quand la politique mondialiste s’en-mêle… cela pour justifier une « nouvelle augmentation de la fiscalité« , et pour « toujours plus de superprofits des multinationales capitalistes » qui feront main-basse sur les budget pharaoniques inventés par des plans illusoires sur le climat.
C’est pourquoi on annonce encore des plans absurdes sur la comète socialiste…
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