Cela est-il possible ? Il est vrai qu’avec les médias, nous y sommes déjà à peu de frais et volontairement. Il s’agit ici de toute autre chose.

Le principe général est d’insérer des protéines dans la membrane des cellules du système nerveux appelées neurones. Celles-ci s’activent en présence de lumière. On voit tout de suite l’intérêt : il est possible de faire réagir des cellules qui sont au repos ou travaillent mal.

Le mécanisme est le suivant. Ces protéines finissent par être incorporées par la membrane du neurone ; celle-ci arrivera même à les fabriquer. Une fibre optique est insérée dans le cerveau pour les éclairer brutalement. Elles se mettent alors en action. Il est possible d’exciter ou au contraire d’inhiber le fonctionnement de la cellule selon que les ions soient positifs ou négatifs. En pratique surveiller et guider le comportement de la cellule par une impulsion électrique.

Mieux encore cette protéine se modifie à la lumière et arrive à se passer d’elle. Elle continue de jouer son rôle toute seule.

Des expériences ont été effectuées pour stimuler certaines cellules du cerveau qui fonctionnent anormalement comme dans la maladie de Parkinson. Il en est de même pour l’épilepsie.

Mais cette méthode permet aussi de comprendre et surveiller le comportement des animaux. Par exemple si un chien est trop agressif, il est possible de le rendre calme. Ceci sera donc possible pour (ou contre l’homme). D’autant que la technique initiale de mise en œuvre est facile. La stimulation électrique est infime et peut se faire simplement durant le sommeil.

Nous voici donc devant une découverte dont Big Brother serait tout à fait satisfait. Il n’y aura même plus besoin d’envoyer les contestataires dans un camp de concentration, de les torturer ou de pratiquer un lavage de cerveau dans un institut psychiatrique et autres séances d’autocritique et de sérum de vérité. Une intervention simple à l’origine, un entretien facile. Les hommes pourront alors être dirigés comme des robots.

Comme pour toute découverte importante : tout dépend de ce que nous ferons d’elle. Celle-ci a été effectuée par l’Ecole de médecine de Stanford aux Etats-Unis et publiée par la revue Science du 24 avril dernier.

 

 

 

 

 

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