Il a promis une loi pour lutter contre la haine sur Internet et les réseaux sociaux en déplorant « une résurgence de l’antisémitisme sans doute inédite depuis la Seconde guerre mondiale », pas moins ! Il a aussi affirmé avoir demandé « au ministre de l’Intérieur d’engager des procédures visant à dissoudre des associations ou groupements qui par leur comportement nourrissent la haine, promeuvent la discrimination ou appellent à l’action violente. » Il vise notamment le Bastion Social, dont les actions en faveur des Français défavorisés donnent de l’urticaire aux antifas, no-borders et autres nervis d’extrême gauche .
Défavorable la veille encore, Macron s’est également soumis aux diktats du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, en promettant que la « la France, qui l’a endossée en décembre avec ses partenaires européens, mettra en œuvre la définition de l’antisémitisme adoptée par l’Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah (IHRA) (qui intègre l’antisionisme, ndlr) » en insistant que « l‘antisionisme est une des formes modernes de l’antisémitisme ». « Il ne s’agit pas de modifier le Code Pénal. Il s’agit de préciser et raffermir les pratiques de nos magistrats ou de nos enseignants », a ajouté le chef de l’État.
Sous les applaudissements, il a fait savoir qu’il n’aurait « aucune complaisance » à l’égard des partisans du boycott d’Israël et du mouvement Boycott, Désinvestissement Sanctions (BDS), « condamné en France ». Ce mouvement appelle à faire pression économiquement sur l’État hébreu pour infléchir sa politique, notamment en terme de colonisation des territoires palestiniens.
« A l’antisémitisme traditionnel, s’est ajouté un antisémitisme né d’un islamisme radical », a encore affirmé Emmanuel Macron devant les représentants de la communauté juive, ajoutant que ce phénomène «gangré[nait]» certains quartiers.
Au moment où les politiciens de tout bord s’inquiètent d’une montée fort à propos de l’antisémitisme, le leurre destiné à diaboliser les mouvements ‘populistes’ et nationalistes, Alain Escada, président de Civitas, a rappelé que « 80 % des profanations commises en France visent des lieux de culte catholiques et des cimetières chrétiens » mais que, manifestement cet « antichristianisme, comme le racisme anti-Français, sont des offenses qui n’intéressent aucunement la clique des politiciens qui nous gouvernent ».
Francesca de Villasmundo
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