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Contraception : une étude soulève un coin du voile

… sans en arriver aux conclusions profondes qu’il faudrait tirer, une étude de l’Agence du Médicament relève que l’abandon des pilules contraceptives de 3e et 4e génération a fait baisser le nombre de femmes hospitalisées pour embolies pulmonaires consécutives à la prise de ces pilules (-11%). On comprend donc, entre les lignes, que la pilule n’est pas aussi anodine qu’on veut bien le faire croire.

Autrefois en vogue, ces pilules nouvelles générations s’étaient révélées, au fil des années, beaucoup plus nocives que les premières mises sur le marché. Et pourtant, malgré le manque de recul quant aux effets à plus ou moins long terme, le corps médical les prescrivaient de préférence aux anciennes. Après que des jeunes femmes aient porté plainte après avoir été victime d’AVC ou d’embolies, consécutives à la prise de ces pilules, leur utilisation a considérablement chuté.

Les médias se réjouissent de la baisse des hospitalisations pour embolies sans pour autant voir le coeur du problème. Car si les pilules de 1ere ou 2e génération entrainent un risque moins grand d’embolies que les dernières sorties, il n’en demeure pas moins que les utiliser reste nocif. Comment croire que ce chamboulement hormonal artificiel ne soit pas sans conséquence. On ne trompe pas la nature impunément et les cas d’infertilité ou d’AVC consécutifs à la prise de contraceptif en sont la preuve la plus visible.

Roxane Dulac

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