La Conférence Episcopale opposa un véto partiel, alors qu’elle demandait à la Présidente le retrait immédiat de la loi sur l’industrie, pour préserver l’environnement et la population locale.
La Présidente du Brésil Dilma Rousseff a sanctionné la loi libérant presque complètement le crime abominable de l’avortement avec l’excuse de la « relation sexuelle non consentie », qui permet déjà aux femmes, à n’importe quel moment de leur grossesse, de se faire avorter dans les établissements de santé, prétextant avoir été victime de « violence sexuelle ». Pour se faire avorter sous ce prétexte, aucune vérification policière ou judiciaire n’est nécessaire ; la déclaration de la femme suffit. La Présidente ne s’opposa pas à une seule virgule du texte approuvé par le Congrès.
Selon des sources brésiliennes, il s’agit de l’incorporation à la législation nationale de la Norme Technique du Ministère de la Santé au sujet du traitement des délits actuels de la violence sexuelle ,qui établit l’assistance médicale intégrale, y compris l’avortement, pour les cas de violence sexuelle. La Norme Technique s’applique dans une centaine d’hôpitaux.
Il faut aussi noter que l’élargissement du concept de viol ou de violence sexuelle, fut exposé par l’activiste internationale pro-avortement, Adrienne Germain, de la International Health Coalition (Adrienne Germain, de la International Women Health Coalition ) en 1998. Mais plus encore, pour la féministe Angela Freitas (Angela Freitas), de l’organisation Articulação de Mulheres Brasileiras (AMB), la loi sert à mieux enfreindre les obstacles légaux que mettent les anti-avortement ; à obliger les « hôpitaux religieux » à réaliser des avortements ; et à forcer tous les médecins à faire des avortements.
Mons. Rossi Keller avertit: “le Pouvoir Exécutif, après avoir sanctionné la Loi, établira les réglementations et les normes techniques qui ouvriront le chemin à l’implantation, dans la pratique, de l’avortement sans restriction”.
La Conférence Episcopale
La Conférence Episcopale s’inclina pour opposer à la Présidente un véto partiel, absolument insuffisant pour freiner les nuisances de cette loi inique.
Le 16 juillet, le Secrétaire de la Conférence Episcopale, Mons. Leonardo Steiner, évêque auxiliaire de Brasilia, outrepassant son pouvoir, exigeait de tous les évêques une attitude uniforme en faveur du vote partiel de la loi. De plus, sans droit aucun, il réclamait la même uniformité aux fidèles laïques. (Cette lettre de Mons. Steiner fut publiée sur la page internet de l’Archevêché de San Pablo durant quelques heures)
Le 19 juillet, la Conférence Episcopale annonça officiellement qu’elle avait opposé à la Présidente un véto partiel le 17 juillet (veto parcial el 17 de julio). Mais le plus stupéfiant est que ce même 17 juillet, Mons. Steiner fut reçu en audience par la Chef du Cabinet de la Présidence, Gleisi Hoffmann, afin de demander que le Pouvoir Exécutif retire au plus vite du Congrès le projet de loi 5.807/2013, sur le nouveau cadre de régulation de l’industrie, laquelle, selon la Conférence Episcopale, requiert une étude plus approfondie afin de préserver l’environnement et les exigences de la population locale (Mons.Steiner fue recibido en audiencia por la ministra jefe de la Casa Civil de la Presidencia, Gleisi Hoffmann, pidiendo que el Poder Ejecutivo retirase con urgencia del Congreso, el proyecto de ley 5.807/2013). 01-08-13
Source: http://www.noticiasglobales.org/comunicacionDetalle.asp?Id=1619
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