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Connaissez-vous le « Le Pen australien » ?

Il n’y a pas qu’en Europe et aux Etats-Unis que les idées conservatrices reprennent de la vigueur. Partout dans le monde, des hommes politiques se lèvent pour secouer le joug du politiquement correct et défendre le patriotisme et leurs nations. Géant politique, au propre et au figuré, le politicien australien, George Christensen, vient de démissionner de son poste de parlementaire à la Chambre des représentants australiens pour recouvrir sa pleine liberté de parole. Revenons sur son parcours et ses combats, contre l’islamisme et pour le rétablissement de la peine de mort, par exemple.

En juin 2011, Christensen laissait entendre que la culture islamique, dominante dans de nombreux pays, comme l’Indonésie voisine de l’Australie, était à blâmer pour la torture du bétail.

En février 2013, Christensen était le seul député fédéral à participer à un rassemblement de soutien au politicien hollandais, et militant anti-islam, Geert Wilders lors de sa tournée en Australie. Christensen avait déclaré qu’il soutenait l’opinion de Wilders selon laquelle « les Musulmans vivant en Australie, et ayant la double nationalité, qui agissaient d’une manière contraire aux valeurs de l’Australie, ou qui se livraient au terrorisme, devaient être dépouillées de tous leurs biens et renvoyées dans leur pays ».

Après les manifestations contre un film hostile à l’Islam, ayant eu lieu à Sydney en septembre 2013, Christensen avait proposé à ceux qui avaient participé à la manifestation, et enfreint la loi, de « sauter dans le premier avion et retourner d’où ils venaient » il avait notamment appelé les autorités à enquêter sur les parents d’un jeune garçon qui avait tenu un signe qui disait « décapitez tous ceux qui insultent le prophète » pendant ces manifestations. Selon George Christensen, l’enfant devait être placé sous la garde de meilleures personnes.

En mai 2011, Christensen avait déjà refusé de soutenir une motion condamnant la peine de mort et avait déclaré au Parlement fédéral qu’il appuyait la peine de mort « pour les terroristes et ceux reconnus coupables de meurtres d’enfants, de personnes âgées ou handicapées, et les violeurs meurtriers » En mars 2013 et en novembre 2015, Christensen réitérait son appel au retour de la peine de mort.

En juillet 2014, Christensen avait comparé le débat sur le changement climatique à de la science-fiction. En septembre 2014, il qualifiait Greenpeace et d’autres écologistes extrêmistes de « terroristes »

En novembre 2014, Christensen déclarait que la certification Halal était «scandaleuse», que ce n’était qu’une taxe religieuse. Il lui semblait « tout à fait plausible » que des certificateurs halal financent le Hamas ou les Frères musulmans. 

En décembre 2014, une campagne de solidarité avec les Musulmans (« I’ll ride with you ») proposait d’accompagner les Musulmans dans les transports publics pour les protéger. Christensen critiquait la campagne comme typiquement « gauchiste », dépeignant, faussement, les Australiens comme des voyous qui mettaient en danger les Musulmans. 

En juillet 2015, Christensen proposait que l’Australie envisage les châtiments corporels pour les trafiquants de drogue. « Je suggère que nous examinions comment ils abordent le problème à Singapour. Cela semble très efficace. » 

Le 19 juillet 2015, Christensen déclarait qu’il était « naïf » de penser que l’Australie n’était pas en guerre contre l’islam radical.

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