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Congrès des dirigeants de religions mondiales et traditionnelles au Kazakhstan avec le pape François : continuité de l’esprit d’Assise

Le 27 octobre 1986, Jean-Paul II recevait à Assise, en Italie, les représentants des grandes traditions religieuses pour une première « Journée mondiale de prière pour la paix ». Au nom de l’œcuménisme et du pluralisme, du « vivre-ensemble » religieux, de l’indifférentisme qui caractérisent la doctrine de Vatican II, ce fut la première réunion d’Assise, scandale syncrétiste et véritable apostasie publique de la foi par la Hiérarchie conciliaire. Cette initiative œcuménique du pape polonais, que les papes Léon XIII (Testem benevolentiae, 1899), saint Pie X (Notre Charge apostolique, 1910) et surtout Pie XI (Mortalium animos, 1928) ont condamné par avance, pèsera lourd dans la décision prise par l’évêque attaché à la Tradition de l’Eglise, Mgr Lefebvre, de sacrer quatre nouveaux évêques pour l’Eglise. Ce sera ce qu’il nommera l’Opération survie de la Tradition.  

Depuis lors, les réunions œcuméniques et syncrétistes dans l’esprit d’Assise se sont succédées dans l’Eglise conciliaire, entraînant leur lot d’abandons de la saine doctrine catholique, d’actes de soumission à la mentalité contemporaine, et de gestes d’apostasie. Et les papes conciliaires ont fait des émules dans d’autres religions.

Ainsi en 2003, Noursoultan Nazarbaïev, le président musulman et de formation marxiste du Kazakhstan, réunit à Astana le premier congrès des dirigeants de religions mondiales et traditionnelles. A partir de 2006, le pays accueille l’événement dans un bâtiment qui lui est dédié, le palais de la Paix et de la réconciliation, immense pyramide de 77 mètres de haut, conçue comme un point de rencontre entre le judaïsme, l’islam, le christianisme, le bouddhisme et toutes les autres religions.

Et c’est dans ce temple à la symbolique maçonnique, résurgence de la tour de Babel qui crie la rébellion de l’homme vis-à-vis de Dieu Créateur, le syncrétisme religieux étant foncièrement une négation du seul vrai Dieu et de la seule vraie religion catholique, que s’est rendu l’actuel pape du 13 au 15 septembre afin de participer au VIIe Congrès des dirigeants des religions mondiales et traditionnelles, le plus grand événement œcuménique de la planète, que l’on peut décrire comme le pendant religieux du Forum de Davos. Un même esprit mondialiste, déconstructiviste, écolo-compatible, syncrétiste, préconisant un gouvernement mondial et ouvrant les portes à une religion mondiale, rêve fou des démiurges aux manettes dans toutes les sphères d’influence, anime tant les plus de 100 délégations et diverses personnalités politiques, religieuses, financières, culturelles, reçues aujourd’hui à Astana, que celles reçues hier à Davos.

François en a été l’invité d’honneur et a prononcé le discours inaugural. Sans surprise, il l’a axé sur la protection de la terre, le dialogue inter-ethnique, inter-culturel et inter-religieux, et la recherche de la paix mondiale centrée sur l’homme et qui se fera selon lui, non en apportant la « bonne nouvelle » du Christ aux peuples ignorants du Salut ou en guerre, mais grâce à une « sainte » alliance entre toutes les religions.  

L’heure est venue, a ainsi développé ce promoteur de l’esprit œcuménique d’Assise et de l’indifférentisme religieux de Vatican II devant les responsables religieux, « de se réveiller de ce fondamentalisme qui pollue et corrode toutes les croyances, l’heure de rendre le cœur limpide et compatissant ». Pour lui, en effet, « les religions ne sont pas des problèmes », comme on peut l’entendre, « mais une partie de la solution pour une coexistence plus harmonieuse » entre les hommes et les cultures. Dans le contexte des crises actuelles – « géopolitiques, sociales, économiques, écologiques mais, à la racine, spirituelles », a-t-il poursuivi, crises qui « mettent en péril la sécurité et la concorde entre les peuples », « nous avons donc besoin de religion [c’est-à-dire de ce sentiment religieux qui prédomine aujourd’hui et est bien différent de la vertu de religion, ndlr] pour répondre à la soif de paix du monde et à la soif d’infini qui habite le cœur de chaque homme ». C’est pourquoi, a affirmé le pape François, « la liberté religieuse est une condition essentielle pour un développement véritablement humain et intégral ».

Dans la suite de son discours, le pape François a présenté les quatre défis que doit relever le monde contemporain. Défis de la pandémie, de la paix, de l’accueil fraternel et de la sauvegarde de la maison commune : « C’est le devoir des religions de le rappeler au monde ! »

Mais comment ne pas constater que depuis la première réunion d’Assise décidée par Jean-Paul II, les doux rivages de la paix et de tous ses bienfaits qui en découlent pour les peuples n’ont jamais été aussi loin. Ne serait-ce parce que, d’Assise au Kazakhstan en passant par les jardins du Vatican et les Palais Apostoliques, à temps et contre-temps, aux quatre coins de la terre, le devoir d’un pape est de rappeler aux hommes la nécessité du Salut Eternel, du respect de la loi divine naturelle et de la Royauté du Christ sur les nations, seule garante d’une certaine paix mondiale ? Un devoir qu’El papa argentin, imitant ses prédécesseurs conciliaires, a oublié pour le plus grand malheur du monde qui, occultant et moquant les droits de Dieu, se vautre dans l’immonde et se dirige à grands pas vers une IIIe guerre mondiale. 

Francesca de Villasmundo

   

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