Quoi qu’il en soit des motivations officielles du confinement, un fait s’avère d’ores et déjà certain pour l’avenir : le confinement aura permis un pas supplémentaire dans la surveillance de masse par des Etats démocratiques de plus en plus décriés et en faillite. Le modèle chinois fait des émules…

L’État s’introduit, s’immisce, dans la vie privé des citoyens sans que cela soulève la moindre objection ni révolte, pire avec la bénédiction d’une bonne partie de sa population résignée, apeurée qu’elle est par une mort bien hypothétique par virus interposé, à voir mourir ses libertés fondamentales. Le coronavirus est pain béni pour espionner virtuellement le commun des mortels sous couvert d’urgence sanitaire.

Entre le feu vert donné par le Comité européen de la protection des données (CEPD) aux gouvernements des pays membres afin de les autoriser à avoir recours à des dispositifs permettant le pistage numérique de leur population, via l’utilisation des données de localisation de leur téléphone portable, les drones dans quelques grandes villes françaises pour surveiller si les uns et les autres, en-dehors des no-go-zone bénéficiant de passe-droit gouvernementaux, respectent bien l’obligation du confinement, les gendarmes et policiers déployés aux quatre coins de l’hexagone comme si tous ses habitants étaient devenus des criminels en puissance et en acte, et la délation du voisin encouragée par des médias mainstream toujours premiers dans la soumission au pouvoir en place, le flicage et surveillance de la population est massif.

« Et si votre voisin ne respecte pas le confinement, que faire? » titre le Courrier Picard qui donne la solution :

« Le premier réflexe serait d’appeler le 17 ou le 112, ces numéros étant destinés aussi bien aux victimes qu’aux témoins d’infractions. » 

Bienvenu dans le monde de Big Brother où votre « frère » sera votre délateur et les techniques virtuelles et autres IA votre accusateur et votre juge.

Francesca de Villasmundo

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