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Quoi qu’il en soit des motivations officielles du confinement, un fait s’avère d’ores et déjà certain pour l’avenir : le confinement aura permis un pas supplémentaire dans la surveillance de masse par des Etats démocratiques de plus en plus décriés et en faillite. Le modèle chinois fait des émules…

L’État s’introduit, s’immisce, dans la vie privé des citoyens sans que cela soulève la moindre objection ni révolte, pire avec la bénédiction d’une bonne partie de sa population résignée, apeurée qu’elle est par une mort bien hypothétique par virus interposé, à voir mourir ses libertés fondamentales. Le coronavirus est pain béni pour espionner virtuellement le commun des mortels sous couvert d’urgence sanitaire.

Entre le feu vert donné par le Comité européen de la protection des données (CEPD) aux gouvernements des pays membres afin de les autoriser à avoir recours à des dispositifs permettant le pistage numérique de leur population, via l’utilisation des données de localisation de leur téléphone portable, les drones dans quelques grandes villes françaises pour surveiller si les uns et les autres, en-dehors des no-go-zone bénéficiant de passe-droit gouvernementaux, respectent bien l’obligation du confinement, les gendarmes et policiers déployés aux quatre coins de l’hexagone comme si tous ses habitants étaient devenus des criminels en puissance et en acte, et la délation du voisin encouragée par des médias mainstream toujours premiers dans la soumission au pouvoir en place, le flicage et surveillance de la population est massif.

« Et si votre voisin ne respecte pas le confinement, que faire? » titre le Courrier Picard qui donne la solution :

« Le premier réflexe serait d’appeler le 17 ou le 112, ces numéros étant destinés aussi bien aux victimes qu’aux témoins d’infractions. » 

Bienvenu dans le monde de Big Brother où votre « frère » sera votre délateur et les techniques virtuelles et autres IA votre accusateur et votre juge.

Francesca de Villasmundo

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3 Commentaires
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Daniel Daflon
Daniel Daflon
il y a 9 années

Il faut virer toute cette pourriture

Elieja
Elieja
il y a 9 années

C’est la crise chez les journalopes aussi ; ils n’ont plus qu’à se mettre sous la main des « acteurs-raclures de pellame… » en recherche de passage à la télé.

Georges-Pierre Tonnelier
il y a 9 années

Il faut ajouter, au sujet de Manuel Abramowicz, qu’il a été reconnu coupable de port public de faux nom par le tribunal correctionnel de Bruxelles en mai 2014… Il s’agit d’un individu dont les méthodes de travail ont été condamnées par l’Association des Journalistes Professionnels à plusieurs reprises…

Georges-Pierre Tonnelier
il y a 9 années

Le 11 mars, le Conseil de déontologie (CDJ) estimait « non fondée » la plainte d’un journaliste contre le site Résistances.be. Les responsables de ce site ont diffusé à ce propos un communiqué trompeur et préjudiciable au journaliste. Choquée par ce procédé, l’AJP entend apporter les corrections qui s’imposent.
Le litige concernait un texte de Résistances.be publié en septembre 2014 sous le titre « Les erreurs déontologiques du journaliste Pascal Lorent ». Le site revenait sur des articles et un commentaire critique que le journaliste du Soir avait publié en 2009 à propos du faux profil créé sur Facebook par résistances.be, et qui avait abouti à piéger un militant du FN.
Outre un droit de réponse publié par Résistances.be, Pascal Lorent avait déposé plainte devant le CDJ estimant que ses qualités professionnelles avaient été injustement mises en cause.
Le CDJ a estimé cette plainte non fondée, considérant que le site avait le droit d’émettre son point de vue et de critiquer les articles du plaignant. Le texte incriminé exprimait une opinion ; son contenu n’enfreignait ni l’exigence de recherche de la vérité ni l’exigence de confraternité, jugeait le CDJ.
Mais l’instance de déontologie avait pris soin de préciser dans son avis que celui-ci portait exclusivement sur le texte de Résistances.be s’en prenant au journaliste. Cet avis, soulignait le CDJ, « ne contient aucune appréciation ni sur les articles publiés dans Le Soir en juillet 2009 ni sur les méthodes de recherche d’informations utilisées par Résistances.be ».
Cette précision n’a pas empêché le site antifasciste d’écrire l’inverse et d’affirmer que « le CDJ confirme que Résistances.be respecte scrupuleusement la déontologie journalistique et démontre ainsi le sérieux de son travail de journalisme d’investigation ». On rappellera à ce propos que la technique du faux profil sur Facebook avait été condamnée (avec suspension du prononcé) par le tribunal correctionnel de Bruxelles le 20 mai 2014 (Lire le dossier du mensuel Journalistes de juin 2014).

Outre l’instrumentalisation abusive d’un avis du CDJ – instance cofondée par l’AJP – par une partie en cause, l’AJP ne peut admettre que cette partie jette publiquement, et pour la seconde fois, le doute sur l’honneur et la compétence professionnelle d’un journaliste auquel aucun reproche de cette nature n’a été adressé par le CDJ.

http://www.ajp.be/un-communique-trompeur-de-resistances-be/

Georges-Pierre Tonnelier
il y a 9 années

L’AJP rappelle que «rendu le 20 mai, le jugement a fait la part des choses (…). Mais, pour l’essentiel, il a dit qu’une investigation journalistique et la liberté d’expression ne justifiaient pas, dans le cas d’espèce, le port d’une fausse identité sur Facebook. En cela, le tribunal rejoignait clairement la déontologie journalistique pour laquelle les «moyens déloyaux» dont la provocation, ne sont envisageables qu’à certaines conditions, non réunies ici.

La condamnation de Résistances.be (avec suspension du prononcé) pour cette prévention remet en quelque sorte les pendules à l’heure à propos d’une méthode discutable dans son principe qui consistait, dans ce dossier, à piéger une personne pour la dénoncer ensuite à l’opinion publique. Ses auteurs répétaient en effet qu’ils avaient agi en pleine conformité avec la déontologie.»

http://www.ajp.be/telechargements/dossiers/160_dossier.pdf

HUGUEL
HUGUEL
il y a 9 années

Que ces ordures continuent dans leur traîtrise. Ils oublient que, demain, ils seront égorgés comme tous les non musulmans.Je crois que comme des lopettes ils s’empresseront de se convertir à la religion de paix pour sauver leur peau. Ce ne sont pas des gars sur qui on pourra compter pour sauver la France, qui, je crois, est aussi leur pays.L’ont-ils oublié depuis longtemps?