Samedi soir, dans une symphonie de couleurs mélodieuses, l’orchestre Lamoureux et les chœurs de la maîtrise de Paris sous la direction de Fayçal Karoui ont interprété un répertoire classique autant puisé dans la lignée des concerts du Nouvel An de Vienne que dans celui des traditionnelles veillées qui fleurissaient jadis dans nos églises avant la Messe de Minuit.
On aurait pu entendre voler une mouche, tant la foule était rivée à son siège, grâce au programme de choix qui lui était proposé.
Des morceaux de musique légère ont alterné avec des chants religieux qui ont résonné et pris toute la solennité requise grâce à l’acoustique incomparable de la salle Pleyel.
Olivier Bellamy a incité le public, ainsi que les auditeurs de Radio-Classique à chanter en même temps que l’orchestre ; même ceux qui chantaient faux reçurent l’injonction de se joindre aux chœurs ! L’auditoire s’exécuta en suivant la partition des chants polyphoniques intemporels : « Minuit Chrétien », « Adeste Fideles », « Les Anges dans nos campagnes »… tous ces airs qui restent dans le cœur lorsque l’on sort de la Messe de Minuit !
Grand moment d’émotion lorsque le délicat et bouleversant « Panis Angelicum » de César Franck a été interprété…
C’est la tête truffée de notes de musique, de mélodies, de paroles de foi, de beauté que l’on est ressorti de cette délicieuse représentation.
Merci à Radio-Classique de nous avoir délectés de ce programme éclectique, certes, mais plein d’allégresse et parfois de divinité avec les voix angéliques de la Maitrise de Paris.
M.– H. Geais
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !