Canada – Jordan Peterson, professeur à l’Université de Toronto et psychologue clinicien, réclame à l’Université Wilfrid Laurier, située en Ontario 1,75 million $ de réparations. Cette nouvelle poursuite s’ajoute à celle déposée en juin dernier dans laquelle celui-ci réclame 1,5 million $ pour diffamation alors qu’il avait été comparé à Adolf Hitler par des membres du comité disciplinaire de l’Université Wilfrid Laurier.

Le début de l’affaire

Cette comparaison extrême avait eu lieu en privé à l’occasion d’une conversation entre trois membres du comité disciplinaire et Mme Lindsay Sheppard, une assistante à l’enseignement. Celle-ci s’était vue sanctionner par l’Université Wilfrid Laurier pour avoir diffusé une vidéo en classe où Jordan Peterson exprimait sa position dans le cadre d’un débat avec un autre professeur sur l’utilisation des pronoms neutres. Mme Sheppard, laquelle avait enregistré la conversation en question à l’insu de ses interlocuteurs, l’avait ensuite diffusée en ligne pour informer le public du traitement qu’elle avait subi.

Un homme qui se bat contre la doctrine transgenre

Jordan Peterson ne craint pas la controverse. Il s’était fait connaître internationalement pour avoir publiquement refusé de se conformer au projet de loi C-16, lequel ouvre la porte à l’imposition de pronoms neutres pour désigner les personnes transgenres plutôt que d’employer les pronoms traditionnels « il » ou « elle ».

Par ailleurs, l’homme a déjà affirmé qu’on assistait à une épidémie d’autodiagnostic chez les adolescents et les enfants, voire à une multiplication de pathologies qui étaient rarement détectées dans le passé et n’a pas hésité à mettre en garde les parents contre les dangers de l’endoctrinement institutionnel effectué dans les universités. En menant ce combat judiciaire, Jordan Peterson espère mettre fin à la censure et rétablir la véritable liberté d’expression dans les universités canadiennes.

Une situation similaire dans les universités québécoises

Il semblerait que la situation ne soit guère différente dans les universités québécoises selon Terry Newman, une étudiante qui est sur le point de soutenir une thèse de maîtrise au sein du Département des communications de l’Université Concordia, à Montréal et qui affirme que « certains étudiants de ce programme de maîtrise ont été fortement influencés par leurs études antérieures dans le domaine des théories du genre ». Elle ajoute que ces étudiants, aidés par certains professeurs, « tiennent pour acquis que tout le monde est d’accord avec leurs croyances, ce qui contribue à mettre en place un environnement où il devient difficile de jouer avec des idées réputées inviolables ».

Sources : The Toronto SunThe National Post et La Presse + 

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