Monseigneur Carlo Maria Viganò, archevêque
Monseigneur Carlo Maria Viganò, archevêque
Blason officiel de Mgr Carlo Maria Viganò, archevêque
Blason officiel de Mgr Carlo Maria Viganò, archevêque

Ces derniers jours ont été diffusées les déclarations de Pietro Orlandi, frère d’Emanuela Orlandi, fille d’un employé de la Préfecture de la Maison Pontificale disparue en 1983.

Cette histoire douloureuse exige que la vérité sur le sort d’Emanuela soit révélée par des enquêtes rigoureuses : le respect à l’égard de sa famille et la justice l’exigent.

Mais si l’exigence de vérité de la part de la famille est tout à fait légitime, les très graves insinuations de son frère Pierre au sujet de Jean-Paul II, qui selon lui sont basées sur les déclarations d’Alessandro Diddi, Promoteur de Justice du Tribunal de l’État de la Cité du Vatican, sont inacceptables et inouïes.

Celui-ci aurait dit à Pietro Orlandi « avoir reçu le mandat, du secrétaire d’État et du pape François, de clarifier à cent pour cent et d’enquêter à 360 degrés et de n’écarter personne, de la base au sommet ». Bergoglio insinue ainsi que ses Prédécesseurs seraient également concernés dans la disparition d’Emanuela Orlandi, qu’ils seraient impliqués et auraient couvert des crimes abominables, tout en se créditant lui-même comme une personne intègre et déterminée à rendre justice.

Si les déclarations du frère d’Emanuela Orlandi sont vraies, le Promoteur de Justice a commis une violation très grave de ses devoirs de confidentialité auxquels tout Magistrat est tenu.

Face à de telles déclarations déplorables, le Saint-Siège aurait dû intervenir rapidement, et la destitution d’Alessandro Diddi aurait dû être immédiate. Le fait que cela ne se soit pas produit montre que le Promoteur de Justice agit en exécution des ordres reçus « du secrétaire d’État et du pape François » et qu’il bénéficie du soutien de Bergoglio.

C’est la seule explication à des accusations infondées et insinuations ignobles sur le compte du pape Wojtyla, accompagnées de reconstructions délirantes faites par des criminels multi-condamnés.

En faisant porter toute la responsabilité à ses Prédécesseurs, Bergoglio entend évidemment détourner l’attention des médias des horribles scandales dans lesquels il est impliqué avec des personnalités indignes présentes au Vatican ou promues par lui sur les sièges épiscopaux.

Le silence assourdissant du Saint-Siège et de la Conférence épiscopale italienne témoigne d’une complicité inquiétante dans cette opération honteuse de la part de celui qui, au-delà de ses annonces, s’est entouré de personnages méprisables et moralement compromis, leur garantissant protection et impunité.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

14 avril 2023

© Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò

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