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Comment la presse a vu le Rosaire aux frontières

Dans une France sous la botte républicaine où les catholiques sont considérés comme des sous-hommes, il est intéressant de voir comment a été perçu « le rosaire aux frontières » dans la presse régionale ou nationale.

Dans ce bastion maçonnique qu’est le Sud-Ouest, La Dépêche du Bassin (journal local de l’arrondissement d’Arcachon), titre le 26 avril sous la plume de Jean-Baptiste Lenne : « Un intrigant “Rosaire aux frontières” organisé samedi au Cap-Ferret » où notre site est par ailleurs cité avec les poncifs habituels :  « Ce samedi 28 avril, un rassemblement de prière nommé “Rosaire aux frontières” est organisé dans plusieurs dizaines de lieux en France. Dont un au Cap-Ferret, plage de la Pointe, c’est-à-dire au bout de la presqu’île, face à l’océan. Ce rassemblement vient d’être annoncé par le site “medias-presse.info”, connu pour mettre en avant des informations, des thèses et des prises de positions issues des milieux ultracatholiques et de la droite radicale. » Pas ultracatholique, catholique tout court. Nous ne sommes pas la lessive qui lave plus blanc que blanc. Un peu plus loin, il en remet une couche : « Ce rassemblement national, plutôt intriguant, fait donc suite à celui du 7 octobre 2017 en Pologne, ayant mobilisé des millions de catholiques à leurs frontières. D’après l’AFP , ”Le rosaire aux frontières » est « une initiative de prière purement religieuse aux yeux de l’épiscopat, mais pour les milieux ultra-catholiques, la récitation du rosaire serait une arme spirituelle de choix contre ce qu’ils considèrent comme l’islamisation de la Pologne et de l’Europe ». Le rosaire est ultra-catholique ? C’est l’idée que les médias du régime tentent d’imposer.

Dans un article paru le 12 octobre 2017 sur le site The Catholic Thing, Clémente Lisi analyse ce parti pris journalistique suite un article hostile au Rosaire aux frontières polonais, paru dans Newsweek du 7 octobre 2017 (article de Christal Hayes) :

« Il n’y a pas d’organisation plus séculière qu’une salle de presse. Il existe un parti pris de gauche dans les medias, mais la plupart des journalistes ne le voient pas. On ne peut pas voir le parti pris quand tout le monde autour de soi pense et ressent les choses de la même manière. Prenons le rassemblement récent des citoyens polonais le long de leur frontière. L’évènement du 7 octobre, surnommé « Chapelet aux frontières », a été programmé pour coïncider avec la fête de Notre-Dame du Rosaire, et la bataille de Lépante en 1571 entre les combattants chrétiens et l’empire ottoman. Ce fut un événement solennel et paisible, mais, pour un grand nombre de médias, il a été automatiquement qualifié de sinistre parce qu’il présentait des catholiques et des chapelets. Les Newsweeks n’ont pas pu s’empêcher dans leur éditorial, de mettre comme titre de l’histoire : « La Pologne catholique prie le long de la frontière, événement discutable, considéré comme antimusulman. » La même initiative prise par des musulmans n’aurait jamais été présentée de façon péjorative. De plus, la vidéo que les Newsweeks ont incorporée présentait un Vendredi saint aux Philippines (probablement la seule vidéo récente concernant les catholiques qu’ils aient eue à leur disposition), où sont rejouées les dernières heures de la vie de Jésus – se terminant par des hommes cloués sur des croix – en une pratique que le Vatican a condamnée. Les médias l’ont présentée parce que cela montrait un fanatisme religieux, non une dévotion normale. Et les Newsweeks ne sont pas les seules. La BBC et d’autres organes d’informations ont présenté cet événement de prière comme « discutable » comme si c’était un fait quelconque ». Et d’ajouter : « Les reporters des journaux des grandes métropoles ont souvent des diplômes des grandes universités privées de la côte est – autre bastion de la gauche – et souhaitent changer les choses par leur pensée et leurs écrits critiques. On voit le journalisme comme une entreprise intellectuelle, et la profession est passée des cols bleus aux cols blancs dans les années qui ont suivi le Watergate. Cela ne laisse aux catholiques pratiquants – et aux pratiquants de n’importe quelle croyance – pratiquement aucune voix dans les salles de presse d’aujourd’hui. Cela en soi, fait s’infiltrer un parti pris dans la façon dont sont couvertes les nouvelles. Le scandale actuel des abus sexuels dans l’Eglise, par exemple, ne serait pas traité de la même façon s’il l’était par des rabbins ou des imams. Pour des journalistes libéraux, l’Eglise catholique est un bouc émissaire facile ».

Encore plus instructif, c’est l’article de Mediapart, un journal qui adore la démocratie à condition qu’elle soit populaire et qui ne dédaigne pas un petit coup de négationnisme des crimes de Staline ou Castro. Une dénommée Claude Bourchanin se vante ainsi de ses méthodes de fliquette de la pensée dans un article du 18 avril intitulé « Trouvaille peu ragoûtante à la cathédrale de Chambéry » :

« Voilà le courriel que j’ai envoyé à l’équipe de la cathédrale Saint-François de Chambéry. Je voudrais vous faire part de mon indignation devant la présence, le jour de ma visite de la cathédrale, jeudi 12 avril, d’une pile de flyers bien en évidence à l’entrée de l’édifice, intitulés « Rosaire aux frontières ». Il s’agit là de « lutter contre l’islamisation et la submersion migratoire ». Un site Internet y est indiqué : https://www.rosaire-aux-frontieres.com/ Sur ce document comme sur le site, on trouve un discours aux antipodes des valeurs affirmées par le pape François et par l’épiscopat français. Je ne comprends pas que ce type de propagande soit mis à la disposition du public dans la cathédrale. A mes yeux, il s’agit d’un appel à la haine. J’espère que vous ferez le nécessaire pour faire disparaître cette pile de flyers ! Sincères salutations ».

La réponse de la préposée de la secte conciliaire, une certaine « sœur » Françoise-Marie se prétendant « assistante paroissiale » vaut son pesant de pesos cubains :

« Croyez bien que nous sommes comme vous très en colère de ce genre de tracts qui est déposés à la cathédrale. Malheureusement, nous ne pouvons pas être derrière chaque personne qui passe la porte de la cathédrale et qui se croit autorisée de déposer leurs papiers. Je me suis empressée de les enlever dès mon passage dimanche matin. Geste qu’il m’arrive bien souvent de faire pour des tracts politiques ou autres tracts soit-disant « catholiques » [sic !] que des personnes peu scrupuleuses s’autorisent à déposer. »

Vu comment son chef adore l’islam (on l’a vu lors de son voyage au Myanmar quand il a pleuré sur les fous d’Allah Rohingya un peu chahuté par le gouvernement local qui massacre en toute impunité les chrétiens karens dont François se désintéresse totalement), il va de soi que le rosaire n’est plus en odeur de sainteté chez sœur FM…

Hristo XIEP

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