25 décembre : traditionnellement, pour l’Église catholique, la fête de Noël, la naissance de l’Enfant Jésus, vrai fils de Dieu et vrai homme. Le mystère de l’Incarnation sous nos yeux de croyants ! Mystère divin qui doit, en toute logique, reléguer dans les ténèbres extérieures toutes les autres fausses religions. En toute logique.
Mais la logique n’est pas le fort de certains ecclésiastiques conciliaires qui, en ce 25 décembre 2015, ont tenu à adresser salutations fraternelles et vives félicitations aux musulmans qui fêtaient la naissance de Mahomet en ce même jour de Noël. Mahomet le sanguinaire mis sur le même plan que Jésus le doux Sauveur ! Ils ont pourtant osé, l’archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye, et le cardinal Philippe Ouédraogo !
«La simultanéité des deux célébrations est un don de Dieu». «Nous sommes tous les grains d’un même et unique panier. Ce rapprochement des fêtes est un appel fort pour que nous puissions nous rapprocher les uns des autres», a expliqué le cardinal tandis que l’évêque de Dakar, plaidait en offrant ses salutations aux musulmans, pour un monde «débarrassé de la haine, de la division, de la guerre, du radicalisme et du terrorisme religieux». «Nous invoquons le Christ, Prince de la paix, pour qu’il soutienne les efforts de tous ceux qui cherchent à promouvoir la paix»
De tels discours relativistes et blasphématoires par des hommes d’Église ont de quoi faire perdre le peu de latin qui leur reste, si ce n’est leur foi tout simplement, aux pauvres catholiques Africains, soumis déjà aux persécutions et aux maltraitances, dans cette Afrique subsaharienne dont des pans entiers de territoire tombent aux mains de l’Islam le plus radical.
Francesca de Villasmundo
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