La barrière que l’Autriche a prévu de construire sur plusieurs kilomètres à ses frontières italienne et hongroise pour limiter l’afflux des migrants sont source de tensions et de conflits entre le gouvernement autrichien et les ecclésiastiques catholiques.
Au moment où les Autrichiens décident de plébisciter lors des élections présidentielles, hier dimanche 24 avril 2016, le candidat Norbert Hofer, du parti FPÖ des identitaires, qui a axé sa campagne contre l’invasion migratoire en provenance des pays musulmans, les évêques autrichiens prononcent un « Nein » virulent contre toute fermeture des frontières au nom du respect des droits humains et de la valeur incontournable de l’accueil. A la remorque du pape François…
Encore une fois, cela démontre la déconnexion des ecclésiastiques d’aujourd’hui d’avec le souci des peuples européens à rester eux-mêmes et leur connivence avec les officines mondialistes et immigrationnistes. Les déclarations culpabilisantes et humanitaristes fleurissent depuis quelques jours :
Monseigneur Jakob Bürgler, administrateur apostolique de Innsbruck :
« La réintroduction de la frontière dans une région cosmopolite et à l’ère de la globalisation représente un pas qui annule bien des succès. »
L’évêque de Bolsano-Bressanone, Ivo Muser, a quant à lui écrit dans une lettre :
« Ma première préoccupation ne réside pas dans le fait que l’économie et le tourisme pourraient connaître des revers négatifs, mais va surtout à ces femmes, à ces hommes et à ces enfants en fuite qui ont besoin de notre aide. Leur appel à l’aide – leur fuite n’est rien d’autre que cela – demande notre attention, notre cœur généreux. A quoi sert l’Année de la Miséricorde si nous sommes durs dans nos cœurs ? »
Monseigneur Ägidius Johann Zsifkovics, du diocèse de Eisenstadt, dans le Burgenland, la région la plus orientale aux confins avec la Hongrie et la Slovénie, zone clé pour la route d’entrée en Autriche, est également le président de la Commission épiscopale autrichienne pour les migrants et l’intégration ainsi que le coordinateur de la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (Comece) pour les questions des réfugiés, de la migration et de l’intégration. Il a prononcé un « Nein » tonitruant par rapport à la construction de clôtures et barrières anti-migrants sur les terres de son diocèse :
« Avec chaque fibre de mon corps j’affirme qu’il est impossible pour moi d’accepter qu’au XXIe siècle on puisse construire des clôtures, destinées à devenir des fétiches. »
Après avoir rappelé être né près du rideau de fer et d’avoir expérimenté « toutes les humiliations d’une zone frontalière » il écrit : « J »ai toujours rappelé que la Sainte Famille a été une famille de réfugiés et qui pense autrement ne représente pas l’Évangile. »
Dernière cartouche de son âpre refus de cette clôture protectrice : ce serait « contraire à l’esprit de l’Évangile et au message de François à l’ Europe. «
Alors, si c’est contraire à l’idéologie politique socialo-marxiste mondialiste du pape argentin… ouvrons grandes les portes, sans scrupules, de l’Autriche et de toute l’Europe au monde mahométan qui afflux de toutes parts.
Quant à la protection du troupeau catholique, les pasteurs ont déserté leur poste de garde et sont aux abonnés absents !
Francesca de Villasmundo
Sources :
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