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Climat: Le panthéon des religions de France fait ses dévotions à Gaïa – Lettre d’un fidèle à son pasteur…

Conférence des Responsables du Culte en France, créée en 2010

 la Conférence des Responsables de Culte en France (CRCF) ont décidé de s’unir dans la préparation de la conférence de Paris sur les changements climatiques (COP21), qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre. Dans cette perspective François Hollande recevra le 1er juillet à l’Elysée les représentants des catholiques, des protestants, des orthodoxes, des musulmans, des juifs et des bouddhistes, qui, depuis 2010, se rencontrent tous les mois dans le cadre de la CRCF. Observant un jeûne ce jour-là, ils remettront au président de la République un texte commun interreligieux.

Quel sera le contenu de ce texte ? Pour commencer à y travailler,  la CRCF  a organisé un colloque au Sénat le le 21 mai dernier, intitulé: «Les religions et la société civile, quelles actions concrètes pour le climat, en France et dans le monde», avec le président du Sénat, Gérard Larcher, Mgr Pontierr, président de la Conférence des Evêques de France, ainsi qu’un représentant des plus éminents de chaque religion de ce CRCF, et l’envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète, l’incontournable Nicolas Hulot. qui avait appelé dans Le Monde les autorités religieuses à « provoquer un sursaut de conscience face à la crise climatique actuelle ». Pour contribuer à cette mobilisation, le militant écologiste s’est rendu trois fois au Vatican, a tenté de convaincre le pape d’aller au symbolique Mont-Saint-Michel lors d’un voyage en France initialement envisagé en 2015, et a aussi rencontré le patriarche de Constantinople Bartholomée…

Les délégués des six confessions ont fait un constat partagé sur la profondeur de la crise et l’urgence d’y répondre. « Nous sommes dans une période favorable pour nous ressaisir et ne pas sombrer dans le catastrophisme. Un autre avenir est possible », a assuré Jean-Luc Brunin, l’évêque du Havre et président du conseil famille et société à la Conférence des évêques de France. Même si ces différentes familles spirituelles ne peuvent se prévaloir d’avoir été des précurseurs sur la question du changement climatique, les confessions chrétiennes travaillent le sujet depuis plusieurs mois, chacune de son côté. (Source)

Ci-dessous de larges extraits d’un courrier très pertinent que JP Schnell a envoyé à son pasteur à propos de la la prise de positions des églises sur la gestion du climat:

L’Ecologie, bon prétexte pour pressurer les citoyens des pays occidentaux

 « Le climat a constamment changé au cours des âges avec des cycles de différentes fréquences qui se superposent les uns aux autres, et des amplitudes très variées. Et ceci avant ou après l’homme, avant ou après le début de l’ère industrielle. Depuis 40.000 ans, sauf erreur, le niveau de la mer a monté de 60m. Du CO2, il y en a déjà eu beaucoup plus qu’aujourd’hui dans l’atmosphère sans que le climat ne parte dans le décor, comme disent les automaticiens.

 Mann a publié une courbe de température « truandée » (de notoriété publique) pour la faire apparaître plate avant les débuts de l’ère industrielle et en montée brutale après, la fameuse courbe en crosse de hockey. Al Gore l’a répandue partout pour affoler la planète. Des ONG sans bases démocratiques, luttent pour le malthusianisme, désinforment et culpabilisent les populations, de préférence celles du monde développé. 

Quand on fait remarquer que la température moyenne de la terre n’a pas augmenté depuis 17 ans, on déclenche la fureur des « climatologues ».

Quand on fait remarquer que leurs modèles ne l’avaient pas prédit, ils sont encore furieux, et répondent qu’ils pouvaient le prédire. Mais le fait est qu’ils ne l’ont pas prédit. On a l’impression qu’il peuvent prédire le passé, mais pas l’avenir. Enfin, même après coup, ils ne peuvent dire ni la cause, ni le moment d’apparition, ni la durée de cette stagnation des températures.

Quand on fait remarquer que le CO2 figure dans la composition de l’air à des doses homéopathiques (0,04% c’est-à-dire 4/10.000), ils sont furieux.

Quand on fait remarquer que la vapeur d’eau, présente en moyenne à 1,6%, est le premier gaz à effet de serre, ils en conviennent de mauvais gré.

On ne peut même pas leur dire que si on voulait chauffer plus l’atmosphère, ça ne servirait à rien de rajouter du CO2 car c’est le rayonnement électromagnétique infra-rouge de la terre à la longueur d’onde de ce CO2, qui fait défaut et qui est ainsi l’élément limitant. (…)

 L’église protestante unifiée a-t-elle des raisons fondées de croire à un réchauffement inéluctable déjà enclenché,   à une responsabilité humaine à ce réchauffement, à une urgence dramatique, et à se rallier à une action visant à culpabiliser les populations du monde développée ? [Même question pour l’Eglise catholique ndlr]

 Il faut s’inquiéter de cette prise de position parce que des sommes monstrueuses sont dépensées dans ce but de limiter le CO2. Les seules sommes déjà dépensées pour cette action en Europe auraient pu servir à apporter l’électricité aux 1,2 milliards d’êtres humains qui en sont dépourvus sur terre et les sortir ainsi de la misère.

 La responsabilité de toutes les églises qui s’associent à cette action « pour le climat » est donc dramatique pour toutes les populations des pays sous-développés.

A propos des énergies renouvelables

les énergies renouvelables sont contre-productrices dans les pays développés. Car leur intermittence imprévisible force à les associer à des énergies carbonées pour assurer la sécurité d’approvisionnement en électricité. Au mix électrique français déjà dé-carboné à près de 90%, on substitue du « mix éolien » dé-carboné à 20% seulement. Où est le progrès ? Et c’est beaucoup plus cher. Où est le progrès ? Et on surconsomme des énergies fossiles pour faire fonctionner les centrales au rythme de l’éolien, c’est-à-dire par à-coups. Où est le progrès ? Si ces ONG sans assise démocratique soutiennent le GIEC dans ses recommandation de lutte contre le réchauffement dû à l’homme, pourquoi ne soutiennent-elles pas le nucléaire que recommande ce GIEC (rapport AR avril 2014) pour réduire le CO2 ? Les réserves ne sont pas prêtes de s’épuiser : de 300 ans à beaucoup plus selon les options.

 Et ces solutions de toutes ces ONG et des milieux d’affaires qui sont derrière, seront-elle sans effet sur la santé des populations à qui on veut en imposer le voisinage ? Seront-elles sans conflit d’usage avec les autres activités économiques de la population ? une centrale éolienne, par exemple occupe 500 fois plus de surface qu’une centrale thermique ou nucléaire pour 1 MWh délivré et qui plus est pas quand on a besoin de ce MWh. Une éolienne c’est maintenant 180m de haut, soit 60 étages ! Et en mouvement quasi incessant ! Les Eglises veulent-elles être complices de cet écrasement des populations européennes ?

 Et le patrimoine naturel, paysager, culturel, mémoriel ?

(…)

Je déplore aussi que des riches s’enrichissent à milliards avec l’ « éco-business » derrière le climat et nos églises, que les mafias s’impliquent, que ces ONG dictatoriales aient imposé leur loi contre la démocratie, que les politiques ne comprennent rien sauf qu’ils vont vibrer à l’unisson d’ une population désinformée, et que c’est bon pour leur ré-élection.

l’Eglise catholique, quant-à-elle, n’a-t-elle rien de mieux à faire que de s’occuper de basses manœuvres politiques, alors que les Français finissent de perdre tous leur repères religieux ? Ces dévotions consensuelles à Gaïa vont-elles réchauffer la foi des catholiques ? 

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