Helfest 2024 et la gardienne des ténèbres satanique
La ville de CLISSON persiste dans la symbolique sataniste, déjà prégnante dans son Festival contesté depuis sa création en 2006.

Clisson est une charmante petite ville de Loire Atlantique de près de 7.000 habitants connue pour son ensemble de maisons inspiré par la Renaissance italienne et aussi son passé héroïque lié à la Chouannerie.

Ville tranquille par sa vie provinciale. Sauf qu’au nom de la « diversité musicale » il accueille une manifestation intitulée Hellfest, la fête de l’enfer.

Ce festival a vite regroupé la fine fleur de la musique satanique. Il véhicule une haine antichrétienne violente. On y voit des croix inversées mises en feu. Les « musiciens » se répandent en blasphèmes effroyables contre le Christ et la Vierge Marie. Le tout alimentant la haine des chrétiens et poussant les jeunes à s’en prendre aux églises, à profaner les cimetières et les tombes. Et face à l’antichristianisme, le gouvernement ne fait pratiquement rien.

Pour en rajouter un peu plus dans l’anti-christianisme militant, les organisateurs ont prévu d’aller plus loin en construisant une machine monumentale du nom de « Gardienne des Ténèbres », appelée à rejoindre le site du Festival « Hellfest » en 2024.

Trop, c’est trop et la section Civitas de Loire-Atlantique vient d’adresser une lettre ouverte au maire de Clisson pour dénoncer ce nouveau projet odieux.

Le texte de la lettre ouverte envoyé à Monsieur Xavier BONNET, Maire de CLISSON / 3, Grand Rue de la Trinité 44190 CLISSON

Le mardi 30 mai 2023,

Monsieur le Maire,

La section CIVITAS du Pays Nantais a été alertée sur la construction en cours d’une machine monumentale du nom de « Gardienne des Ténèbres », appelée à rejoindre le site du Festival « Hellfest » (soit le Festival de l’Enfer) en 2024.

Ce projet présenté comme « touristique » suscite de fait l’indignation et la répulsion : Il n’est que de lire les propos de son concepteur, François DELAROZIERE, directeur artistique de la compagnie La Machine sise à NANTES. Selon ses propres termes, il dit « avoir plongé dans l’univers du festival, inspiré par les Enfers, la mort. La créature est une Cerbère à cornes de bouc, gardienne des Enfers, mi femme-mi scorpion, aux pattes mi-crabe, mi-araignée. Son corps sera scarifié de signes ésotériques » (source : actu.fr Pays de Loire). Haute de 10 mètres, d’un poids de 38 tonnes, cette machine articulée monstrueuse accueillera le public à l’entrée du site sur un parvis (sic), à l’avant de trois bâtiments monumentaux de métal et de verre qui ne sont pas sans faire penser à un édifice religieux.

Par ailleurs, ce que Ben BARBAUD, créateur du Festival, décrit comme « une œuvre d’art, source de contemplation et d’émerveillement » (sic), va coûter la bagatelle de 12,5 millions d’euros. 4 millions seront pris en charge par le Festival mais 8 millions seront abondés par les Collectivités locales, c’est-à-dire par les impôts des Français dont les Clissonnais. Il est permis de penser que tous sont loin d’approuver leur utilisation pour un projet aussi macabre et dispendieux alors que l’Etat se dit dans l’impossibilité de financer les retraites !

Décidément, la ville de CLISSON persiste dans la symbolique sataniste, déjà prégnante dans son Festival contesté depuis sa création en 2006. Car enfin, s’agit-il d’un innocent rassemblement d’amateurs de musiques modernes et gentiment rythmées ? Certainement pas !

Il s’agit clairement d’un déversement depuis seize années de musiques dites extrêmes où s’entrechoquent tous les codes infernaux : Black metal, punk hardcore, trash metal, death metal, doom metal…. Propulsées par des groupes d’inspiration sulfureuse comme Black Sabbath (Sabbat noir), Alice Cooper, Marilyn Manson ou plus suggestifs encore (Sepultura, Cannibal Corpse, Anthrax…), elles s’illustrent par un style agressif, des rendus sonores cacophoniques, une nature anti-chrétienne reconnue, une ambiance sombre, violente et horrifique, des allusions à la mutilation, à la dissection, à la torture, au viol, au cannibalisme pour le death metal, et par le désespoir : Voilà ce qui est présenté dans cette commune historique pleine de charme !

Dès 2010, plusieurs personnalités et groupes politiques ne s’y trompèrent pas, parlant de « la culture de mort » ou même déjà de « satanisme », suivis par la Confédération nationale des Associations familiales catholiques et même déjà CIVITAS. Des groupes polémiques comme Anal Cunt (sic) et Satanic Warmaster furent d’ailleurs déprogrammés confirmant de fait le bien-fondé des protestations d’alors.

Nous ne nous étendrons pas sur les scandales causés par les violences sexuelles perpétrées par des artistes invités (source : Wikipedia).

C’est encore avec consternation que nous vous voyons, Monsieur le Maire, dans un article de l’Hebdo Sèvres et Maine du 19 juin 2022, non seulement arborer fièrement un tee-shirt noir à l’effigie du Festival de l’Enfer en faisant de votre main droite le signe des cornes cher à l’univers occultiste, mais vous vous enorgueillissez de voir cet évènement faire connaître la ville de CLISSON dans le monde entier, générer des retombées économiques estimées à 20 millions d’euros, être mobilisé « H 24 » . A quel prix ? Faut-il vraiment se réjouir de cette notoriété construite d’une manière aussi détestable ?

Le projet ne fait pourtant pas l’unanimité : il est réjouissant de lire les commentaires des lecteurs à la suite de plusieurs articles de presse, dénonçant le Hellfest comme le symbole « d’un monde spirituel déchu peu propice à une éternité heureuse » ou bien espérant « que la Cerbère sera financée exclusivement par de l’argent privé » ou bien encore regrettant que le festival devienne « disproportionné dans le paysage de CLISSON ».

Vos administrés ne méritent-ils pas mieux que de résider dans la capitale européenne de la promotion sataniste ? Etes-vous bien sûr de rendre ainsi hommage à vos illustres ancêtres Chouans  massacrés par les Bleus en 1793 et 1794,  dont les dix-huit martyrs de CLISSON ? Leur mémoire n’est-elle pas profanée par ce sulfureux rassemblement ?

Aussi, la section départementale de CIVITAS, unique parti œuvrant à promouvoir et défendre l’identité nationale et chrétienne de la France en s’inspirant de la doctrine politique et sociale de l’Eglise, proteste avec la plus vive énergie contre ce projet odieux et vous prie de renoncer sans délai à lui apporter votre soutien tant administratif, que culturel et financier. 

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de notre vigilante considération.

Logo Civitas Loire-Atlantique

Benoît Gravêthe, Chef de section CIVITAS du pays Nantais

Contact : civitas.paysnantais@protonmail.com

Rappelons à monsieur Xavier BONNET que son cheval de bataille durant sa première campagne des municipales  était de créer des « comités de quartier » à l’écoute de ses concitoyens… auxquels il continue d’imposer Hellfest sans leur demander leur avis et en bafouant la mémoire des martyrs tombés en haine de la foi catholique.

Fabien Laurent

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