Cinémathèque - L'île (Ostrov)

L’Île (en russe : Остров, Ostrov) est un film de Pavel Lounguine réalisé en 2006, qui a conclu le festival de Venise et a remporté le prix de l’Aigle d’or récompensant les films russes, ainsi que le prix Nika.

Il a été tourné dans un village de Carélie, dans le grand nord russe, et met en scène un moine orthodoxe, joué par Piotr Mamonov.

Le public et la critique ont été frappés par la beauté des images et par l’atmosphère mystique, appuyés par une musique d’une grande force lyrique, qui se dégagent de ce film hiératique et dépouillé.

Synopsis

En Russie, pendant la Seconde Guerre mondiale. Anatoli, un jeune marin, et son capitaine et ami Tikhon, transportent du charbon sur leur bateau. Un soir, ils sont arraisonnés par un bateau allemand. L’officier ennemi propose la vie sauve à Anatoli si ce dernier tue Tikhon. En proie aux affres de la peur, Anatoli, la mort dans l’âme, tire sur son capitaine, qui tombe à l’eau. Les Allemands minent le bateau et repartent, laissant Anatoli à bord. Le bateau explose. À moitié mort, Anatoli échoue sur le rivage d’une petite île sur laquelle se trouve un monastère orthodoxe ; les moines de l’île le trouvent et le portent au monastère.

Trente-quatre ans plus tard, sur la même île. Anatoli est devenu moine et est affecté à la chaudière du monastère. Miné par le remords, il se réfugie souvent dans la solitude sur une petite île voisine qu’il gagne en barque pour crier sa peine et implorer le pardon divin pour avoir tué son capitaine. Des miracles sont attribués au père Anatoli, qui a le pouvoir de voir dans l’avenir. Sa renommée de saint homme amène au monastère des pèlerins, venus lui demander conseils spirituels et guérisons, tandis qu’il ne rencontre qu’incompréhension du côté de ses frères moines.

C’est alors qu’un amiral vient sur l’île pour lui demander de guérir sa fille qui est possédée. Il apparaît que cet amiral n’est autre que Tikhon, l’ancien capitaine qu’Anatoli croyait mort. Il n’avait été que blessé, et pensait de son côté qu’Anatoli avait été tué dans l’explosion de leur bateau. Des pardons tacites sont exprimés. Anatoli exorcise la fille de Tikhon et la guérit. Le vieux moine peut maintenant mourir en paix. Il annonce sa mort prochaine à ses frères moines. Ces derniers prennent soudain conscience de sa sainteté, et lui préparent un cercueil à partir d’une misérable caisse de charbon, conformément à son souhait. Le père Anatoli s’y étend et rend bientôt l’âme. On l’enterre dans la petite île où il aimait prier.

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

S’abonner
Notifier de
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Le numéro 2 de la revue Caritas est en vente sur MCP !

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette revue : la revue CARITAS !