On vit décidément une époque renversante !

Voici venir le temps du ‘transracialisme’, la nouvelle frontière de l’identité fluide qui postule que « chacun a le droit de rechercher le bonheur à sa façon ».

Rachel Dolezal est une américaine de Spokane, de l’État de Washington. Depuis des années elle clame qu’elle est une femme de couleur même si elle est née avec la peau blanche. Elle est une des premières activistes du mouvement appelé « Transracialisme » : une idéologie selon laquelle on peut décider à quelle ethnie on appartient sans tenir compte de la nature, indépendamment de son identité biologique.

Le feuilleton de Dolezal a suscité de nombreux débats : pendant des années elle a fait croire être la fille d’un Africain et d’une blanche. Sa famille a démystifié son histoire, fruit d’une imagination déboussolée par ce politiquement correct qui prêche la discrimination positive et la honte d’être blanc. Rachel a perdu son travail et sa réputation. L’activiste a alors demandé pardon pour ses mensonges mais n’a rien lâché quant à son boniment : elle a écrit un livre In full color dans lequel elle affirme le droit de chaque personne à choisir son identité ethnique : le « transracialisme » is born

Des histoires de ce genre se multiplient depuis aux États-Unis. Du ‘transsexuel’ Ja Du qui, natif de Californie, se prend pour un Philippin. Ou du mannequin Martina Big qui, après s’être crue une poupée Barbie et avoir subi nombres d’opérations chirurgicales, croit maintenant être une femme de couleur : nouvelles opérations, greffes de mélanine, et changement de nom en Malaika Kubw, ce qui veut dire « grand ange » en swahili.

Le mouvement ‘transracialiste ‘ se fonde sur l’idéologie de genre : si l’identité sexuelle que l’on ressent vaut plus que celle réelle, alors ce discours vaut pareillement pour l’ethnie. Une nouvelle barrière du ‘transhumanisme’ est franchie avec l’aide des lobbies lgbt, de la pensée sexuellement correcte et grâce au consentement tacite des autorités sanitaires et administratives.

Il fut un temps où ce genre de personnes, manifestant des troubles de la personnalité ou de l’identité, étaient tout simplement enfermés dans des asiles de fous. Où les ‘Napoléon’ fleurissaient… Aujourd’hui la folie règne en maître et ce sont les gens normaux qui passent pour fous. On vit décidément une époque renversante !

Francesca de Villasmundo

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