Il est vrai qu’après 17 morts dans 2 attentats, les français pourraient s’attendre à des mesures concrètes.
C’est chose faite, comme l’annonce un communiqué du ministère de la justice :
– Tout d’abord, généraliser dans le code pénal la circonstance aggravante de racisme : elle aurait en effet un sens évident pour certaines infractions comme les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, le harcèlement moral, la séquestration, la traite des êtres humains, le bizutage, l’atteinte aux biens, le chantage notamment.
– Sortir les injures et diffamations du droit de la presse – loi 29 juillet 1881 – pour les introduire dans le code pénal lorsqu’elles sont aggravées par une circonstance liée au racisme, à l’antisémitisme, à l’homophobie. Ainsi, les infractions de ce type pourront être poursuivies selon la procédure de droit commun. La réponse pénale gagnera ainsi en efficacité.
– Confier à l’autorité administrative la possibilité de bloquer les sites et messages de haine raciste ou antisémite.
Vous voyez le rapport avec Coulibaly et les frères Kouachi ?
Un précision tout de même : la garde des sceaux ne précise pas, car cela relève de l’évidence, que sortir les injures et diffamations du droit de la presse ne concerne pas les torchons gauchistes, tel Charlie Hebdo. Valeurs de la république obligent !
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