Incendies d’église au Chili. Tout un symbole : le symbole de la haine des rouges contre l’Eglise catholique. Rouges comme le feu, brûlants comme leur haine. Au Chili, les Antifa ont incendié et vandalisé des églises.   

“Euh euh euh, ha ha ha!” Avec ce chœur tribal, dimanche dernier un groupe de jeunes Chiliens Antifa a filmé et diffusé sur Youtube leur joie primitive à l’effondrement du clocher de l’église Asunción à Santiago.

Peu de temps avant, ils y avaient mis le feu sans trop de problèmes. Leur objectif était de « célébrer correctement » le premier anniversaire des événements qui, à partir du 18 octobre 2019, ont changé à jamais le visage du Chili, le transformant de pays avec tous les meilleurs indicateurs de l’Amérique latine en termes d’économie, d’éducation et de PIB par habitant en une bombe à retardement aux mains des agitateurs et activistes gauchistes. Selon les slogans Antifa, ce sont les retraites, les soins de santé et les écoles privées qui doivent être abolis. En plus de la destruction des églises.

Dimanche, devant l’église d’Asunción, cette insurrection des Antifa donnait lieu à une scène d’apocalypse alors que leur soulèvement passé semblait être oublié. Pourtant, le 15 juillet dernier, Santiago du Chili s’était à nouveau réveillée en flammes. La nuit précédente, au moins 6 postes de police avaient été incendiés. « Mais ce n’était que le prélude, écrit un journaliste italien, à ce qui s’est passé l’autre jour, qui, outre 107 attaques contre des postes de police, des supermarchés et des propriétés privées, a également vu des églises parmi les victimes sacrificielles. En plus de l’Asunción, datant de 1876 et déjà endommagée lors de l’insurrection d’il y a un an, les très jeunes Antifa chiliens, mais technologiquement organisés, ont en fait également détruit l’église des carabiniers détestés, au plein centre. Un groupe de 5 personnes, tous cagoulés, a réussi à entrer dans le temple dédié au jésuite Saint Francesco Borgia, y mettant le feu et faisant tomber en cendres une partie de l’église avec ses reliques sacrées. »

Dramatique a été l’appel lancé par Mgr Celestino Aós, archevêque de Santiago, qui sur Youtube, a supplié les vandales d’arrêter :

« Ceux qui sèment la violence récoltent la destruction. »

Et de préciser ensuite :

« Les pauvres sont les plus touchés. Nous espérions que les actions d’il y a un an ne se répéteraient pas. Nous ressentons la destruction de nos temples et autres biens publics, mais surtout la douleur de tant de Chiliens paisibles et généreux. Ces images frappent et blessent le Chili, mais aussi d’autres peuples du monde, en particulier nos frères chrétiens. »

Disciples spirituels des matérialistes révolutionnaires marxistes du début du siècle dernier, les Antifa planifient d’autres jours de guerre, contre le système capitaliste et contre les églises. Contre le catholicisme !

Francesca de Villasmundo

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