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Châtiment divin et miséricorde bergoglienne: deux réalités qui s’opposent

Tremblements de terre en Italie et terribles secousses à la doctrine catholique vont de pair ces derniers temps !

Après les récents séismes qui ont frappé le centre de la botte italienne, un simple prêtre, le père Giovanni Cavalcoli, chroniqueur sur une radio catholique, Radio Maria, a osé émettre, début novembre, au cours de son émission mensuelle,  l’hypothèse que ces terribles tremblements de terre seraient un châtiment divin à cause de la loi Cirinnà qui autorise depuis l’automne dernier le mariage entre personnes de même sexe.

« Du point de vue théologique, ces désastres sont une conséquence du péché originel. Donc on peut les considérer vraiment comme une punition due au péché originel. Même si la parole ne plaît pas, je la dis. C’est une parole biblique. Il faut bien entendre ce qu’on entend par châtiment. J’arrive à l’explication sur le châtiment divin. Il est certain que ces offenses envers les lois divines, pensons aux offenses envers la dignité de la famille, la dignité du mariage, mais aussi la dignité de l’union charnelle, nous font penser que nous sommes face à ce qu’on peut appeler un châtiment divin. Certainement un rappel très fort de la Providence. Pas tellement dans le sens d’un rappel affectif mais un rappel aux consciences pour qu’elles retrouvent les principes de la loi naturelle. »

Qu’a-t-il osé dire là !

Scandale ! Tremblement de terre dans les milieux bien-pensants jusqu’au cœur même du Vatican. Fureur du pape François ! Le châtiment bergoglien sur le moine catholique déviant à la pensée unique est tombé comme un couperet de guillotine ! La réaction violente contre lui a été radicale et immédiate. Suspendu de « sa transmission mensuelle ». Attaqué par les médias. Conspué par les lobbies arc-en-ciel. Mis au ban de la société ecclésiastique.  Pas de miséricorde bergoglienne pour celui qui rappelle la vérité biblique sur les châtiments divins…

Jorge Maria Bergoglio a décrété un nouvel Évangile de miséricorde au rabais sans péché originel ni punition, qu’on se le dise. D’ailleurs Mgr Angelo Becciu, de la Secrétairerie d’État et collaborateur du pape François, s’empresse de ramener tout le monde dans le rang de la pensée bergoglienne :

« Ce sont des affirmations offensantes pour les croyants et scandaleuses pour les non-croyants. » « Que les victimes des séismes nous pardonnent. C’est vers eux que va la solidarité du pape François. Le Christ nous a révélé la face de Dieu amour et non d’un dieu capricieux et vindicatif. C’est là une vision païenne, non chrétienne. »

Et lance une menace :

« Radio Maria doit corriger les tons de son langage et se conformer à l’Évangile et au message de miséricorde et de solidarité préconisé avec passion par le pape François spécialement en cette année jubilaire. Nous ne pouvons pas ne pas demander pardon à nos frères frappés par cette tragédie pour avoir été considérés comme des victimes de la colère de Dieu. Nous savons qu’ils ont la sympathie, la solidarité et le soutien du pape, de l’Église, de qui a un brin de cœur. »

Difficile de ne pas voir dans cette pointe finale un sous-entendu malveillant envers le pauvre père Giovanni Cavalcoli qui passe ainsi pour quelqu’un qui n’a pas de cœur. Pourtant son discours n’avait rien d’offensant pour les victimes des tremblements de terre !  Au contraire, Dieu ne demande-t-il pas, bien souvent, les plus grands sacrifices aux plus innocents, à l’imitation de l’Agneau sans tâche que fut le Christ son Fils ? Tout en punissant des pays qui se comportent comme Sodome et Gomorrhe ! Car notre Père « qui est dans les cieux » « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes » nous dit l’Évangile de saint Matthieu (5, 45)

Radio Maria a cependant très vite compris la leçon. Aucune sortie politiquement et bergogliennement incorrecte ne sera plus tolérée sur ses ondes :

« Ces positions ne sont pas en phase avec l’annonce de la miséricorde qui est l’essence du christianisme et de l’action pastorale du pape François. »

Quant à la Conférence épiscopale italienne, avec un art consommé de la novlangue, elle a condamné sans clémence les paroles de Dom Cavalcoli :

« un jugement d’un paganisme sans limite. »

Que les considérations du père Cavalcoli soient en phase avec deux milles ans de catholicisme et avec tout l’Ancien Testament n’a strictement aucune importance pour ces extrémistes de la repentance à tout va, de la révolution doctrinale permanente, de l’anthropocentrisme fondamentaliste ! Dans la doctrine catholique ce sont ces lois humaines tolérant le mariage entre personnes de même sexe, offensantes envers Dieu, qui sont d’un paganisme sans limite ! Mais pour ces ecclésiastiques modernistes, naturalistes et emprisonnées dans l’homosexuellement correct, c’est le rappel de la théologie catholique qui s’apparente au paganisme. Cette Rome post-conciliaire qui pratique très adroitement le retournement de valeurs, la manipulation du langage, l’énoncé de concepts trompeurs semble être devenue un archétype du monde orwellien : « Le passé était raturé, la rature oubliée et le mensonge devenait vérité. » Georges Orwell in 1984.

Monde orwellien qui fait le bonheur des lobbies arc-en-ciel qui s’insurgent contre Radio Maria et, avec des attitudes de vierges effarouchées, se scandalisent d’apprendre que des financements publics lui sont alloués. Hypocrisie totale puisque cette politique des subventions publiques aux supports médiatiques de différentes tendances est pratiquée en Italie comme en France depuis des décennies !

Dans notre monde hédoniste, matérialiste, consumériste, relativiste, des journalistes peuvent, sans crainte ni punition, blasphémer, nier l’existence de Dieu, se moquer des catholiques, caricaturer les symboles chrétiens, mais gare à celui qui se lève contre les dérives immorales et les déviances sexuelles. Le châtiment humain tombe sur lui comme un tremblement de terre sur l’Italie !

« A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire. » Cependant « le crime de penser n’entraîne pas la mort. Le crime de penser est la mort. » Georges Orwell in 1984.

Le père Cavalcoli fait l’amère expérience de déplaire à la dictature de la pensée ! Saluons son courage puisqu’il a maintenu son propos quelques jours après sur une autre radio italienne La Zanzara du Radio 24  :

« En réécoutant mes paroles, somme toute c’est une opinion légitime. On peut penser que le tremblement de terre puisse être un rappel , un châtiment… Les unions homosexuelles sont-elles un péché ? Bien sûr… Un homosexuel est quelqu’un qui pèche contre nature. »

Francesca de Villasmundo

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