Avec Charles III, l’islamisation du Royaume-Uni prend une nouvelle tournure. Le nouveau monarque britannique a beau être chef de l’Eglise anglicane, il n’en aime pas moins la religion de Mahomet.
Dans une Grande-Bretagne où des quartiers entiers des grandes villes sont devenus de no-go-zone soumis à la charia et où les non-musulmans et les policiers ne peuvent pénétrer, alors que Liz Truss prend la tête à Londres d’un gouvernement conservateur sur cette question cruciale et vitale de l’immigration-invasion, monte sur le trône un roi plus « inclusif » en matière religieuse.
Deux jours après que Liz Truss est devenue Premier ministre, le roi Charles III a accédé au trône britannique. Avec lui, le Royaume-Uni se trouve doté un monarque que l’on dit amoureux de l’islam, l’ayant étudié en profondeur, et ayant appris l’arabe pour lire le Coran.
Charles III est ce que l’on pourrait appeler un islamophile. Dans une série de déclarations remontant à plusieurs décennies, il a réfuté la thèse du « choc des civilisations » selon laquelle l’Islam est en guerre avec l’Occident. Au contraire, il soutient, et en cela il rejoint El papa argentin, et les mondialistes qui œuvrent à un syncrétisme religieux, que l’islam, le judaïsme et le christianisme sont trois grandes religions monothéistes qui ont bien plus en commun qu’on ne le pense.
Depuis 1993, le nouveau roi est le mécène de l’Oxford Center for Islamic Studies. Alors prince de Galles, il développe la réflexion historiquement correcte consistant à prétendre que l’islam et la civilisation islamique sont des facteurs de la civilisation européenne. Il a notamment déclaré que l’islam « fait partie de notre passé et de notre présent, dans tous les domaines de l’activité humaine. Il a contribué à créer l’Europe moderne. Il fait partie de notre propre héritage, pas une chose à part ».
Plusieurs fois, il a vanté « le principe directeur et l’esprit de la loi islamique, tirés directement du Coran », « l’équité » et « la compassion », « la tolérance remarquable » de l’islam médiéval et a déploré « l’ignorance occidentale de la dette que notre propre culture et civilisation doivent au monde islamique ». A l’époque prince de Galles, il a décrit les communautés musulmanes de Grande-Bretagne comme un « atout pour la Grande-Bretagne » qui « ajoute à la richesse culturelle de notre nation ».
Contrairement à ceux qui exigent que les musulmans abandonnent leur identité pour s’assimiler, Charles a appelé à un processus d’intégration à double sens : les musulmans doivent « équilibrer leur liberté vitale d’être eux-mêmes avec une appréciation de l’importance de l’intégration dans notre société », tandis que les non-musulmans devraient adopter un « respect de la pratique quotidienne de la foi islamique et un souci décent d’éviter les actions susceptibles de causer une profonde offense ».
Ces dernières années, les attitudes de Charles envers l’islam et le monde musulman ont souvent suscité la controverse. En ce qui concerne les musulmans européens, Charles critique la laïcité de la France et de la Belgique, en désaccord avec leurs interdictions faites aux femmes de porter le voile en public.
L’islamophilie de Charles III entraîne des suppositions quant à une possible conversion à l’islam. Le commentateur néoconservateur américain Daniel Pipes a publié un article sur son blog intitulé : Le prince Charles est-il converti à l’islam ? dans lequel il cite de nombreuses « preuves » qu’il serait devenu musulman, notamment parce que Charles a participé à une cérémonie de rupture du jeûne pendant le Ramadan et a critiqué Salman Rushdie pour avoir insulté les « convictions les plus profondes » des musulmans.
Charles III traduit son amour pour l’islam en pratique : dans sa maison du Gloucestershire, Highgrove, il explique avoir planté « des figuiers, des grenadiers et des oliviers dans le jardin à cause de leur mention dans le Coran ».
Dans son premier discours en tant que souverain, il a également fait allusion au « vivre-ensemble » et aux multiculturalisme et pluralisme qu’il chérit : « Au cours des soixante-dix dernières années, nous avons vu notre société devenir une société aux nombreuses cultures et aux nombreuses religions », a-t-il déclaré, avant de promettre que « quelles que soient vos origines ou vos croyances, je m’efforcerai de vous servir avec loyauté, respect et amour ».
La monarchie britannique a beau avoir conservé des atours traditionnels, des codes, tout un protocole hérité de l’ancien monde, qui émeuvent étrangement les déconstructeurs de plateaux télé, -comme quoi la nostalgie du beau, de l’élégance et des traditions est au fond du cœur de tout un chacun-, elle partage depuis longtemps fondamentalement l’idéologie du monde d’après, du monde progressiste de l’homme nouveau sans nation, sans identité, sans racines, promu par les mondialistes, mais avec Charles III elle fait un pas supplémentaire en cette direction. Et il se pourrait, qu’après les 70 ans de règne d’Elisabeth qui a su maintenir vaille que vaille l’unité du Royaume, la monarchie finisse par être la prochaine victime de ce « vivre-ensemble » destructeur.
La révolution mange ses enfants, c’est bien connu…
Francesca de Villasmundo
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